Grande fan des livres audio, j’arrive à en découvrir pas mal grâce à Netgalley , notamment des livres dont je n’ai jamais entendu parler ! C’est le cas pour “Le dompteur d’Avalanches” de Margot Delorme.

Ce conte d’hiver narre les aventures de Ditto qui, suite à l’attaque d’un dragon, se découvre des pouvoirs d’écouleur. Les écouleurs sont des magiciens télékinésistes qui manipulent les forces de la nature et sont énormément crains par les habitants de son village. Ditto se retrouve contraint de fuir dans la montagne en compagnie d’alliés surprenants.

Ce livre aux allures de conte n’est pas une histoire pour les enfants. Il y a une violence sous-jacente dont l’autrice use sans considération pour ses lecteurs. L’écriture est assez fluide et agréable, même si l’univers de fantasy et le vocabulaire utilisé sont peu expliqués. Ça n'empêche pas la compréhension de l’histoire. Les aventures de Ditto se déroulent sans temps mort. L’autrice utilise un vocabulaire assez soutenu, j’ai beaucoup aimé son écriture. Elle demande un effort de compréhension, et sera sûrement assez difficile à appréhender pour un public jeunesse. Je conseillerais ce roman plutôt à un public adulte ou young adult. 

Concernant le livre audio en lui-même, je regrette le timbre assez monocorde du lecteur, notamment lors des passages narratifs. Cela s’améliore un peu lors des dialogues où les voix sont assez bien faites. 

Mais bon, globalement, ce livre se laisse lire. J’ai passé un bon moment avec Ditto et ses amis. Cette histoire ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais ce fut un agréable moment de lecture. La fin de ce roman appelle un tome 2 que je lirais sûrement s’il est écrit et édité un jour.

Mon mari me fait souvent le reproche : “tu achètes des livres, tu lis des SP, mais tu lis jamais les livres qu’on t’offre !” en mode Caliméro ! Du coup, pour lui prouver qu’il a tout à fait tort, j’ai lu le dernier livre qu’il m’a offert : le très beau “La plume d’Isis” de Paige J. Eligia !

Nous suivons le jeune Isis qui vit dans un monde principalement marin. Elle habite dans l’Arche, un assemblage de bateaux et radeaux qui forme une ville flottante. Les plus riches vivent au centre de cet assemblage, les plus pauvres, dont Isis et sa mère, aux extrémités. Isis ne voit qu’une solution pour sortir de la misère : Réussir un défi consistant à s’emparer d’une plume de la déesse du peuple du vent. Une fois cela effectué, c’est la porte d’entrée d’une formation pour devenir marin sur un shyrla et ainsi accéder à un meilleur statut social. Malheureusement, Isis échoue à ce défi et vole la plume d’une autre concurrente !

Ce livre très court de 240 pages se lit très vite. Il est servi par l’écriture fluide de l’autrice, qui est très agréable malgré le vocabulaire propre à l’univers. La couverture de ce livre est magnifique, c’est en partie pour celà (et le prénom d’Isis) que j'ai mis ce livre dans ma wish list.

L’histoire en elle-même est assez simple et peu approfondie. Ce livre convient mieux à mon avis à des adolescents qu’à des adultes qui n’y trouveront pas forcément leur compte. 

Les personnages sont assez bien construits même s’ils manquent de profondeur et que certaines de leurs réactions m’ont semblé illogiques au regard de leur caractère. 

J’ai malgré tout passé un bon moment avec Isis, Alizée et Zéphyr dans cet univers de fantasy innovant et surprenant !

Lors de mon inscription sur Simplement Pro, une des premières autrices à venir me tenter avec son roman a été M. H. Fairheart ! J’ai donc accepté avec plaisir de lire et chroniquer son livre de fantasy adulte “Gardriaah”.

Nous suivons, 10 ans après un duel à mort avorté, Lilith, démone de haut rang, et Gabrielle, ange fondateur. Ce duel ne s’est, en effet, pas terminé comme prévu avec la mort de l’une ou l’autre, car un sort létal lancé par l’ange a dysfonctionné pour une raison inconnue et créé un lien entre les deux belligérantes. Ce lien les unit de manière à ce que ce qui arrive à l’une arrive aussi à l’autre : maladie, blessure… jusqu’à la mort, mais elles vont éviter d’en arriver jusque là évidemment ! Obligées par la force des choses à cohabiter et se soutenir, elles cherchent activement les moyens de briser ce lien, d’où un voyage entrepris dans tout Gardriaah (un univers où cohabitent 3 mondes parallèles : le monde des démons Décadensiah, le monde des humains l’Ayonie et le monde des anges Elitistah).

J’ai beaucoup aimé l’écriture de l’autrice : fluide, immersive et dont chaque mot est bien choisi. Ce roman est très agréable à lire et se dévore malgré des concepts parfois complexes à saisir. 

J’ai vraiment beaucoup aimé Lilith, qu’on suit au présent, comme au passé. Elle est badass, elle a un sacré caractère mais en même temps cache une certaine sensibilité et fragilité que l’on découvre à travers le récit au passé. Lilith est très attachante au contraire de Gabrielle. En effet, celle-ci est une telle sainte nitouche qui passe son temps à tomber dans des crevasses, à faire confiance aux mauvaises personnes… c’est à se demander comment une pareille cruche puisse être un ange fondateur ultra puissant ! Mais bon, peut-être gagnera-t-elle en profondeur au fur et à mesure des tomes !

J’ai vraiment aimé cette histoire, vraiment très sympa. J’ai trouvé un bémol au niveau des considérations politiques au sein de Décadensiah et Elitistah. A la base, je ne suis pas fan des complots politiques dans mes lectures, mais en plus, les personnages de ces mondes ont des noms assez spéciaux, et sont souvent appelés par leur surnom ou fonction. Du coup, chaque personnage possède 4 à 5 différentes appellations et est difficilement identifiable à mon sens. J’avais du mal à tout comprendre et j’ai dû relire plusieurs fois certains passages pour être sûre de savoir qui parle à qui. Mais c’est un détail qui est négligeable face à l’originalité et l’imagination de cette histoire dont je lirais le tome 2 avec plaisir !

J'avais adoré le tome 1 de Nevernight qui avait été un vrai coup de cœur. J'ai un peu tardé à attaquer ce tome 2. En effet, le nombre de pages des romans de Jay Kristoff m'impressionne toujours ! Comme la première fois, j'ai procédé à un sondage auprès de ma communauté instagram pour choisir ma prochaine lecture entre 4 romans. Et comme la première fois, c'est Nevernight que les abonnés m'ont choisi ! A croire que eux aussi adorent cette saga !!!

Nous suivons toujours la jeune Mia, après sa formation dans l'école de l’Église Rouge, elle a été intronisée comme lame. Et elle doit remplir des missions qui lui sont confiées par sa guilde d'assassins, ce qui lui laisse peu de temps pour fomenter sa vengeance contre les responsables de la mort de sa famille. Son but ultime : les tuer. Dût-elle y perdre la vie.

J'ai donc replongé dans le monde de Mia avec délice. J'ai été happée dès les premières pages. Après un chapitre, j'étais déjà à fond dedans !

L'écriture est fluide, le texte est très bien traduit. Les pages et les chapitres s’enchaînent sans qu'on s'en rende compte.

La première partie de l’histoire m’a un peu décontenancée, car dans un seul et même chapitre, on suivait une partie au présent et une partie au passé. Mais à partir de la partie 2, nous suivons uniquement la partie au présent, et là, les aventures de Mia s’enchaînent, toujours de manière surprenante ! Les rebondissements sont légion et bien trouvés. 

J’ai adoré ce livre, qui est aussi bien que le tome 1 ! Mia évolue énormément, elle se remet en question, elle se découvre des amis, elle réfléchit à ses objectifs…  C’est un personnage qui n’est pas figé, son évolution est cohérente et elle devient de plus en plus humaine et sensible au fil de l’histoire. J’adore Mia et les personnages secondaires.

C’est une saga géniale dont j’ai hâte de lire la conclusion !

Alerte gigantesque coup de coeur ! Voici une de mes meilleures lectures de 2022 , j'ai nommé The prison Healer de Lynette Noni, publié chez Hachette romans ! Ceci étant dit, on peut passer à la chronique de cet excellent livre de fantasy que j'avais précommandé bien avant sa sortie tant le pitch me hypait !

Nous sommes dans un monde où une monarchie règne de manière assez dictatoriale et où toute rébellion (ou suspicion de rébellion) est sévèrement punie. C'est le cas pour Kiva et son père qui ont été emprisonnés à la prison de Zalindov alors qu'elle n'avait que 7 ans. Son père est décédé peu après et depuis, Kiva survit comme elle peut. Cela fait 10 ans qu'elle est à Zalindov et elle est devenue la guérisseuse de la prison. Un jour, elle reçoit une nouvelle prisonnière qui est dans un état critique. De ses vêtements tombe un message : "Ne la laisse pas mourir, nous arrivons". Kiva va donc, à partir de ce moment, mettre tout en oeuvre pour sauver cette nouvelle prisonnière, que l'on surnomme "la reine des rebelles", au péril de sa propre vie dans l'espoir que les rebelles qui viendront chercher la reine, l'emmènent avec eux et la libèrent.

Ce roman est une pépite. L'action est menée tambour battant, on ne s'ennuie pas une seconde. C'est un roman de fantasy très accessible qui peut être lu par des novices du genre. L'écriture est fluide, immersive et addictive. Les chapitres sont assez courts pour s'enchaîner à toute vitesse. J'ai lu ce livre en un rien de temps tant je n'arrivais pas à le lâcher ! J'ai adoré tous les personnages qui sont très crédibles (les gentils comme les méchants). Même les personnages secondaires sont extrêmement bien façonnés. Kiva, Jaren, Naari et Tipp sont très attachants, j'ai tremblé pour eux tous.

La fin m'a laissée pantoise, il a fallu que la relise plusieurs fois pour être sure que je n'avais pas la berlue.

J'ai tellement adoré !!!! Vivement la suite qui devrait arriver en mars 2023 !

Aujourd’hui est le jour béni où j’ai fini une trilogie ! Et pas n’importe laquelle ! Vampyria de Victor Dixen, oui, m’sieur dames ! Et comment vous dire que j’ai adoré ? Bon, je vous le dis, j’ai adoré ce tome 3 car les deux autres n’étaient pas des coups de cœur, surtout le premier où Diane/Jeanne m’a agacée prodigieusement. Mais dans ce tome, elle évolue pour le meilleur !

Je vous refais le pitch du tome 1, histoire de ne pas spoiler les personnes qui ne connaitraient pas cette saga qui a pourtant fait grand bruit. Dans un monde alternatif, le roi Louis XIV, alias le roi soleil, n’est pas mort. Grâce à un procédé alchimique, il est devenu un vampyre, le roi des ténèbres. Jeanne vit dans ce monde, à notre époque, et les vampyres règnent sur le monde et les humains dont ils boivent le sang. Un soir, sa famille se fait massacrer par ces derniers. Par esprit de vengeance et grâce à un subterfuge pas très subtil, Jeanne prend la place d’une baronnette, Diane, et va sur Paris pour devenir pupille du roi des ténèbres. Mais son but ultime est de tuer ce dernier afin de mettre fin au règne des vampyres.

Comme je l’ai dit plus haut, « la cour des Ouragans » est pour moi le meilleur de la trilogie. L’action est menée tambour battant, les retournements de situation sont légion, on ne s’ennuie pas une seconde. Ce livre a été pour moi un délice du début à la fin… en apothéose ! Coup de cœur !

J’aime beaucoup les histoires qui parlent de dragons. Ne me demandez pas pourquoi, c’est comme ça, les dragons me fascinent. C’est pourquoi quand j’ai découvert par hasard « Une histoire naturelle des dragons » de Marie Brennan, j’ai été intriguée et j’ai rajouté ce livre dans ma wish. Neuf, ce livre de 345 pages coûte cher (22,50€), mais je l’ai trouvé à un prix défiant toute concurrence d’occasion. J’ai donc lu ce livre, et qu’est-ce que c’était bien !
Nous suivons le livre écrit par Lady Trent alors qu’elle est âgée, nous racontant sa vie aventureuse. Elle nous parle donc d’elle même à la première personne, style journal intime : l’enfance de la jeune Isabelle, avant qu’elle ne devienne Lady Trent, son adolescence, sa rencontre avec son futur mari, l’expédition dans un pays fictif fief des dragons, ses rencontres avec des dragons sous un angle très scientifique, le tout écrit sur un ton désuet qui colle magnifiquement à l’histoire !
J’ai adoré ce roman, rempli d’illustrations superbes, de dragons, de paysages, de portraits, doté d’une carte au début, de manière à bien se mettre ce monde imaginaire en tête. C’est un très bel objet livre, qui, comme je l’ai dit au début, est très cher, mais relativement facile à trouver d’occasion. J’ai lu ce livre très rapidement, j’y revenais avec plaisir. Il y a eu quelques longueurs au milieu du récit, mais ça ne m’a pas pesé. Je vous conseille cette lecture à 1000 % ! J’ai d’ores et déjà investi, d’occasion aussi, dans le tome 2 que j’ai hâte de découvrir !

J’ai l’impression d’être la dernière à découvrir la saga Nevernight de Jay Kristoff. J’avoue qu’à force d’en entendre parler, je n’avais plus du tout envie de la lire, mais à l’issue d’un sondage en story Instagram, mes abonnés m'ont aidée à sortir le tome 1 de ma PAL. Et… merci à eux ! Ce tome est un pur bijou, j’ai adoré cette histoire addictive, surprenante, passionnante et politiquement incorrecte ! L’écriture est simple mais fluide. Je n’ai pas lu, ou rarement, les notes en bas de page (sur les conseils de Nina Quill) et ça n’a pas entaché ma compréhension de l’histoire.

Dans un pays où trois soleils ne se couchent presque jamais, une tueuse débutante rejoint une école d'assassins, cherchant à se venger des forces qui ont détruit sa famille. Fille d'un traître dont la rébellion a échoué, Mia va devenir l'une des apprentis du groupe d'assassins le plus dangereux de toute la République : L'Église rouge. La trahison et des épreuves l'attendent dans les murs de cet établissement où l'échec est puni par la mort. Mais si elle survit à cette initiation, elle fera partie des élus de Notre-Dame du Saint-Meurtre, et elle se rapprochera un peu plus de la seule chose qu'elle désire : la vengeance.

Les personnages de cette histoire sont complexes et attachants. L’histoire est imprévisible, et j’ai été surprise du début à la fin. Je regrette juste le parti pris de l’auteur concernant les stéréotypes de beauté physique de ses personnages. Je m’explique : les assassins dans cette école doivent passer par la case chirurgie esthétique pour devenir beaux (mais pas trop) du coup : gros seins pour les filles, effacement des cicatrices, tatouages et tâches de rousseur, tous les « défauts » qui font la beauté selon moi…

Mais bon, cela reste un petit bémol, qui compte peu au final par rapport à la qualité de l’histoire. J’ai hâte de découvrir la suite !

Mon petit chou, mon fils adoré, m’a offert ce livre « Un sort si noir et éternel » de Brigid Kemmerer pour la fête des mères. Il m’a dit être resté un long moment devant le rayon fantasy/SF de sa librairie préférée (pourvoyeuse de mangas) à lire tous les résumés de livres, en écartant de nombreux, car trop violents pour sa guimauve de mère. Son choix s’est donc porté sur cette réécriture de la belle et la bête. Et ce livre dont j’avais entendu parler et que je n’aurais jamais lu sans lui, a été une découverte merveilleuse ! J’ai eu un énorme coup de cœur pour cette histoire. Tous les ingrédients pour me plaire étaient réunis : écriture fluide, humour, aventure, un zeste d’amour. J’ai vraiment adoré ! De plus, le fait que l’héroïne souffre d’un handicap : la paralysie cérébrale, a été un vrai plus. Je me suis renseignée sur ce trouble dont je ne connaissais que la forme la plus grave. J’ai trouvé cette jeune fille courageuse et parfaite dans ses imperfections. Une excellente surprise.

Je vous remets le pitch si vous êtes passés à coté de cette sortie dont il faut absolument que je procure le tome 2 !

Un soir, dans les rues de Washington, Harper, 17 ans, est témoin d’une tentative d’enlèvement. Faisant fi du danger, la jeune femme, partiellement handicapée, s’interpose. Mais le kidnappeur lâche sa première proie et, après avoir maîtrisé Harper, l’emmène avec lui…
D’un coup de baguette magique, ou presque, Harper bascule dans un autre monde. Elle découvre un lieu qui a tout du château de conte de fées : orchestre sans musiciens, cuisine enchantée et, bien sûr, prince beau et énigmatique. Prince maudit, en vérité.
Coincé dans un automne éternel, le prince Rhen cherche à débarrasser son peuple d’une créature sanguinaire. C’est pour briser le sort qu’il ordonne au commandant Grey d’enlever des jeunes femmes, saison après saison… Mais ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il est lui-même ce monstre assoiffé de sang. Pour rompre la malédiction, il doit se faire aimer avant le début de l’hiver, avant qu’il ne se remette à tuer… Rien de plus aisé, en apparence, pour ce jeune homme séduisant. Pourtant, aucune des centaines de jeunes femmes avant Harper n’a succombé à son charme.

Enthousiasmée par la couverture magnifique de ce roman De Saxus, j’ai eu la chance de le trouver d’occasion. Me voici donc lancée dans la lecture de Serpent and Dove (Serpent et colombe en français, cela a sa signification dans le roman) de Shelby Mahurin.

Nous suivons, dans ce roman de fantasy médievale, Louise qui, suite à un traumatisme survenu dans sa jeunesse, a fuit dans la ville de Césarine où elle vit de larcins plus ou moins gros en compagnie de son amie Coco. Dans cet univers les sorcières sont chassées et brûlées par des chasseurs de sorcières. Et malheureusement pour elles, Lou et Coco sont des sorcières, elles vivent donc dans l’anonymat et la discrétion. Suite à un quiproquo, Lou va être obligée d’épouser Reid, un chasseur de sorcières, qui ignore tout de sa véritable nature. S’en suit pour Louise, une lutte au quotidien pour cacher sa nature profonde au sein de la communauté même des chasseurs.

L’univers décrit dans ce livre est très sympa et original, quoique peu approfondi. Mais c’est sans importance car ce livre remplit parfaitement sa fonction de distraire son lecteur,. J’ai aimé la romance entre Lou et Reid qui prend son temps et le système de magie très particulier. Cette lecture est très addictive et ne peut être lâchée avant d’arriver à la fin.

Très belle découverte !