J’avais adoré le tome 1 du Club des vampires tricoteurs de Nancy Warren. Pour moi, c’est le roman/cozy mystery doudou par excellence. C’est pourquoi, j’ai profité du temps froid de ma semaine de vacances pour lire le tome 2 “Sorcière et Boutonnière”. 

J’ai donc retrouvé Lucy, jeune femme qui s’est retrouvé héritière de la boutique de tricot à la mort de sa grand mère. Mais sa mamie adorée n’est pas décédée, elle a été transformée en vampire et vit dans les sous-sols d’Oxford en compagnie d’autres vampires qui n’ont autre loisir que de tricoter… Et résoudre des énigmes au besoin. Aujourd’hui, Lucy a grand besoin de leur aide car elle a été le témoin de la mort par empoisonnement du Colonel Montague, dans un salon de thé voisin de sa boutique. Qui a fait le coup ? Qui en voulait suffisamment à cet homme pour le tuer ?

J’ai beaucoup aimé ce roman à la Agatha Christie avec une touche fantastique. Ce roman se lit très vite et est très addictif de part son écriture et le sujet. J’aime beaucoup suivre la vie de Lucy et de ses amis. C’est très feel good, et ça m’a même donné envie de me mettre au tricot, moi qui n’ai jamais réussi à apprendre malgré les efforts de ma mamie ! 

L’enquête en elle-même était sympa avec juste ce qu’il faut de mystères et de rebondissements. J’ai été surprise par la conclusion de l’histoire et par l’identité du meurtrier.

C’était vraiment un bon moment de distraction, sans prise de tête. C’était tout ce que j’en demandais et c’est ce que j’ai eu. La dimension fantastique est vraiment très légère, ce n’est pas une caractéristique de premier plan.

Bref, une lecture cocooning très sympa. Je lirai donc la suite avec un grand plaisir.

Je continue ma découverte des livres audio proposés par Netgalley. Cette fois, j’ai lu le premier tome de la saga “Clones de la nation” de Maïwenn Alix que j’avais dans ma PAL depuis des lustres.

Marie est une jeune fille aux anges : elle est prise dans l’université de ses rêves et elle va profiter de ses vacances en attendant la rentrée de septembre avec sa meilleure amie Sam. Mais, sa vie s’écroule quand trois clones anglais s’échappent et se retrouvent dans la nature. En effet, l’un des clones, celui de Marie Curie, est le portrait craché de Marie. Cette dernière est alors prise en chasse par les services secrets français et anglais. Serait-elle aussi un clone ? Elle est alors prête à tout pour découvrir le secret de ses origines.

Ce roman young adult d’anticipation est vraiment extra ! J’ai adoré l’histoire et les rebondissements. Même si certains évènements étaient prévisibles j’ai été malgré tout surprise à plusieurs reprises. Le futur imaginé par l’autrice est très crédible et fait peur. Les thèmes abordés tels que le réchauffement climatique, les IA, les dispositifs de surveillance, le clonage, sont décrits d’une manière à être bien compris par les lecteurs de tous âges.

J’ai beaucoup aimé Marie et Sam et leur amitié indéfectible, ainsi que Judith et Danielle. Ces personnages sont très bien construits. Les autres personnages, les méchants notamment, sont assez survolés, c’est dommage.

La narratrice de la version audio de VOolume a une voix très douce et agréable à l’oreille. Son travail d’acteur est très bon et aide à l’immersion dans l’histoire. J’ai adoré les différents accents, assez subtils, qu’elle a pris pour certains personnages. L’écoute de cet audiobook a été très agréable grâce à elle.

J’ai vraiment passé un extrêmement bon moment avec Marie et ses amis, et j’ai maintenant très hâte de lire la suite qui va arriver dans ma PAL très bientôt !

Suite à la chronique de “Frères d’enchantement” d’une bookstagrammeuse que je suis, j’ai été demander l’ebook à Siana via Simplement pro. J’ai eu la chance qu’elle accepte tout de suite.

J’ai donc pu découvrir l’histoire hors norme d’Ensio et son ami d’enfance Ljuka. Le récit commence au moment où Ljuka, maintenant adulte, est devenu un terroriste et où son ex-ami Ensio, milicien, le poursuit jusqu’au moment où il est obligé de le tuer. A partir de là, un récit au présent avec Ensio et un autre au passé avec Ljuka s’alternent pour comprendre comment ils en sont venus à cette extrémité. Dans le récit au présent, Ensio effectue une descente aux enfers. Dans le récit au passé, nous sommes dans la tête de Ljuka et nous les suivons alors qu’enfants, les deux amis avaient utilisé un enchantement interdit pour se lier et pouvoir se parler par télépathie. Et c’est le manque de ce lien, dû à la mort de Ljuka, qui fait “dérailler” Ensio. Ce dernier est alors prêt à tout pour combler ce manque et reprendre sa vie comme avant. Mais c’est plus difficile à dire qu’à faire et Ensio va s’en rendre compte rapidement.

Ce roman est vraiment particulier et très original. Je n’avais jamais lu encore une histoire dans laquelle un des protagonistes est mort. J’ai beaucoup aimé l’histoire, mais moins la narration. En effet, les dialogues sont très peu nombreux, et les passages descriptifs sont majoritaires. De plus, les chapitres sont très longs ce qui nuit à la fluidité du récit.

Pourtant, j’ai été happée par l’histoire. Les thèmes abordés tels que le deuil et l’addiction sont très bien décrits. Comme nous sommes dans la tête de chacun des protagonistes de l’histoire, nous ne pouvons ignorer aucune de leurs pensées, incompréhensions et douleurs. J’ai beaucoup aimé suivre leur descente aux enfers à tous les deux, à des niveaux différents, leur prise de conscience de leurs erreurs. Vraiment, tout était très bien traité. J’ai adoré l’univers de fantasy et le système de magie qui était très bien décrit.

Ce roman est une excellente découverte mais il n’est pas simple et demande une certaine implication. Je vous le conseille si vous recherchez une fantasy bien construite et intelligente.

Je suis partenaire pour 2024 de l’autrice Aurélie Swan mais aujourd’hui j’ai lu Dreamcatcher qui se trouvait dans ma PAL depuis quelques semaines et que j’ai acheté d’occasion.

En 1691, à Salem, nous suivons un coven de sorcières dont Enora fait partie. La jeune femme de 26 ans est la dreamcatcher du groupe, celle qui peut ouvrir des portails vers le monde onirique (des rêves) mais qui ne sert pas à grand chose d’autre. Enfin, c’est ce qu’elle pense car Ariane, la Mère du coven, le lui a toujours répété. Un jour, pendant un sortilège, elle est contactée par Enya, chaman du clan des Lycaon et celle-ci lui révèle qu’elle a de grands pouvoirs et qu’elle va en avoir besoin pour repousser Alistair, un chasseur de sorcières.

Quelle histoire ! L’autrice a une imagination de dingue. J’ai adoré l’univers décrit et le système de magie. Si vous voulez en savoir plus sur l’histoire de Salem, ce n’est pas vers ce livre qu’il faut aller. En effet, l’histoire se passe avant ce fait historique, quand les humains et les créatures magiques cohabitent encore pacifiquement. Le roman est construit autour d’Enora. Nous sommes dans sa tête et connaissons toutes ses pensées. Au début, elle a un comportement d’adolescente mais elle évolue rapidement. J’ai beaucoup aimé son apprentissage de la magie avec son mentor, l’alpha des Lycaon, Kaelan, ainsi que ses relations avec son coven et comment chacune de ses membres sont liées. Ce roman est très bien construit, l’histoire n’a pas d’incohérence et l’univers est passionnant. J’ai hâte de découvrir la suite de cette saga en 3 tomes.

Mais, car oui, il y a un mais. J’ai regretté les multiples coquilles dans ce roman autoédité. Les fautes d’orthographe, d’accord, de conjugaison, de ponctuation sont multiples, malheureusement. Après en avoir discuté avec Aurélie, il s’avère que mon roman est une ancienne version. Le roman a été corrigé depuis.

Vous me connaissez, je suis très tatillonne sur l’écriture, l’orthographe, etc… Malgré tout, j’ai mis ce point de côté tant j’ai été happée par l’histoire ! Vraiment, ce roman était passionnant et je vous le conseille, achetez juste la dernière version (celle à 12€ et non à 9€ comme la mienne).

Dès que Sabran a présenté cette publication, j’ai été charmée par l’objet livre. Comment résister à cette couverture et ce jaspage ? Impossible ! C’est pourquoi, quand mon fils me l’a offert pour Noël, j’ai été trop heureuse ! Je n’ai donc pas tardé à découvrir “Ce coeur empoisonné” de Kalynn Bayron.

Dans cette histoire, Briséis est une jeune fille choyée par ses deux mamans. Elle vit à Brooklyn et ne déplore dans sa vie que son don pour attirer et faire pousser les plantes. Don qui pourrait être utile étant donné que ses mamans sont fleuristes, mais qu’elle ne maîtrise malheureusement pas. Un jour, elle apprend qu’elle hérite par une tante inconnue (Briséis a été adoptée) d’un immense domaine et d’un manoir. Bri et ses mamans déménagent donc et découvrent qu’il se passe des choses étranges dans ce domaine. Doivent-elles rester ou repartir fissa à New-York ?

Ce roman est mon premier coup de cœur de l’année ! J’ai adoré l’histoire, l’univers, la mythologie, l’écriture ! J’ai été complètement happée par ce roman dès les premières pages. Impossible à lâcher ! Pourtant l’histoire est assez contemplative et peut ne pas plaire à tout le monde. Les plantes diverses et variées sont pas mal représentées dans ce roman. Merci “Ok Google” pour m’avoir trouvé les photos desdites plantes ! J’ai appris pas mal de choses sur la botanique en plus de me divertir. 

Les personnages sont bien construits et creusés. J’ai beaucoup aimé Briséis et ses mamans qui font tout pour la protéger. Briséis est une jeune fille qui fait des erreurs propres à son âge, mais qui n’hésite pas à demander de l’aide à sa famille. 

La plume de l’autrice est simple mais immersive. Les histoires de mythologie qui nous sont contées, sont très bien construites et claires. Intentionnellement, je ne me suis pas renseignée avant ma lecture sur les légendes que traite ce roman et je n’ai été perdue à aucun moment.

Le seul bémol que je peux mentionner sur ce roman, c’est le parti pris de l’autrice concernant le non-genrisme de son texte. En effet, les “iels”, “amix” et autres conjugaisons au neutre m’ont surprise et alourdissent le récit. Heureusement que ça n’arrive que sur de toutes petites parties du récit, sinon, ça m’aurait gâché ma lecture en me sortant de l’histoire.

Bref, je vous conseille ce roman que j’ai adoré ! Surtout n’hésitez pas à revenir vers moi pour me faire part de vos impressions si vous vous lancez !

J’ai eu la chance de recevoir en avant première le nouveau livre de Sunny Taj “Maudite Saint Valentin”. Pour la première fois, elle s’attaque à un thriller paranormal.

À son exécution, le serial killer Ted Bundy apprend de la bouche d’un des enquêteurs du FBI que sa dernière victime a survécu. Électrisé, au propre comme au figuré, et par la force de sa volonté, il devient un esprit errant attaché à cet agent dans l’idée de retrouver la survivante et de terminer son œuvre. Après des années d’errance, il se réincarne dans un enfant, Patrick, qui est sur le point de mourir. Patrick grandit avec cet esprit malsain en lui et devient sans surprise lui-même un serial killer. Parallèlement, Moïra sort d'hôpital psychiatrique où elle a passé toute sa vie pour cause de schizophrénie. Les voix qu’elle entend l’alerte sur un assassin qui sévit à Austin. Et Moïra décide de tout faire pour l’empêcher de faire une nouvelle victime à la Saint Valentin… quitte à alerter le FBI, quitte à ne pas être crue, quitte à se mettre en danger.

Une chose est sûre : Ce roman se dévore. Impossible de le lâcher avant la toute fin. Sunny Taj a fait d’énormes recherches pour écrire ce livre. Les modes opératoires des tueurs en série n’ont plus de secret pour elle ! Elle m’a donné envie de découvrir l’histoire de Ted Bundy à travers le roman de Ann Rule “Un tueur si proche”. 

L’histoire est super originale et la dimension surnaturelle est très bien amenée. J’ai complètement adhéré à chacun des rebondissements et explications données. Le point de départ de cette histoire étant un véritable fait divers, j’ai vraiment ressenti un intérêt immédiat pour ce roman. Le fait qu’il soit extrêmement bien écrit ne gâche rien évidemment. Je suis très sensible aux plumes des auteurs, et j’adhère complètement à celle de Sunny Taj. 

Tous les personnages sont bien construits, surtout Moïra et Patrick, évidemment. Comme nous sommes alternativement dans la tête de ces derniers, la plongée dans leur psychée est extrêmement intéressante par leurs différences, notamment de moralité. C’est bizarre si je dis que j’ai trouvé ça passionnant d’être dans la tête de Patrick ? 

Si j’ai un petit bémol à exprimer, je dirais que les monologues de Bonnie et Clyde sont un peu trop longs par moment. Leurs explications arrivent parfois trop rapidement ou trop tardivement pour que Moïra puisse agir. De même, cette dernière est parfois un peu trop passive.

Mais malgré tout, j’ai passé un très bon moment avec ce roman qui sort du genre de prédilection de l’autrice. Elle a très bien géré le mélange des genres, et j’ai hâte de lire ses prochaines parutions.

Grâce à Audiolib, j’ai pu découvrir l’audiobook des “Soeurs Hollow” de Krystal Sutherland. Autant vous l’avouer tout de suite. Ce roman ne m’avait pas du tout interessée à sa sortie en papier et si je n’étais pas tombée dessus par hasard sur le site de Netgalley, je ne l’aurais jamais lu.

Iris et ses sœurs Vivi et Grey ont été enlevées quand elles étaient toutes petites et sont réapparues un mois après, amnésiques. Mais suite à cet enlèvement, les filles sont devenues étranges, autant physiquement que moralement. En effet, leurs cheveux ont blanchi, leurs yeux ont changé de couleur… et d’étranges dons se sont manifestés. Vivi et Grey volent à présent de leurs propres ailes, Grey étant même un mannequin mondialement reconnu. Iris est au lycée et est surprotégée par leur mère Cate. Un jour où les soeurs Hollow devaient se retrouver, Grey ne vient pas au rendez-vous. S’ensuit alors pour Iris et Vivi une enquête pour la retrouver, et pourquoi pas retrouver la mémoire quant à ce qu’il s’était passé dans leur enfance. Et si les deux étaient liés ?

Oh mais que ce roman était sale, glauque et poisseux !!! Et qu’est-ce que j’ai aimé !

L’histoire est narrée par Iris, jeune ado de 17 ans, mais qui en a déjà tellement vu et qui vit encore des choses super difficiles tels que harcèlement scolaire et médiatique, surprotection de la mère, suicide du père… beaucoup trop de choses pour son âge mais qui reste malgré tout gentille, loyale, protectrice envers ses sœurs. C’est un personnage que j’ai adoré. Les sœurs m’ont moins plu, de même que Cate. Mais tous évoluent énormément pendant le roman, Grey, notamment est un personnage ambivalent, difficile à cerner. Le récit est mené tambour battant par une plume incisive et directe. Les actions et retournements de situation sont légion, ce qui fait que je ne me suis pas ennuyée une seconde. Il ressort de cette histoire une impression de nuit, d’humidité, de crasse que je n’ai pas l’habitude de retrouver dans mes lectures mais que j’ai adoré tant c’était bien fait.

La voix toute douce et innocente de la narratrice forme un contraste intéressant avec le texte lu. J’ai vraiment beaucoup aimé son jeu d’acteur qui a grandement participé à mon plaisir d’écoute.

Bref, une très bonne histoire bien poisseuse pour un très bon livre audio. A découvrir sans réserve (à moins que vous n’ayez peur du noir et des monstres qui s’y cachent) !

Le premier tirage au sort 2024 de la nuit du hasard de Sève d’ilestbiencelivre m’a permis de de sortir “Je vais buter mon boss” de AD Martel que j’avais depuis des lustres dans ma PAL. 

Nous rencontrons Christine, dite Chris, au matin de son entretien d’embauche chez Electronic Dreams. Autant dire que rien ne se passe comme prévu : elle remet un homme à sa place chez le Starbucks du coin, elle se perd, arrive en retard et en sueur… Bref, aucune condition n’est réunie pour qu’elle ai le job ! Et pourtant, une opportunité en or se présente à elle : on lui propose le poste de secrétaire auprès de Andrew Hopkins. Le problème étant que ce dernier est un queutard invétéré à qui aucune femme ne résiste (et aucune secrétaire ne reste longtemps à son service non plus). Aucun problème pour Chris qui est… lesbienne ! Andrew n’a qu’à bien se tenir ! Il se peut qu’il soit tombé sur un os cette fois !

Oh là là ! Mais qu’est-ce que j’ai adoré ce roman ! Moi qui m’attendais à un roman humoristique avec une succession de gags et de basses vengeances, je suis tombée de haut ! Ce roman est beaucoup plus profond que ce qu’il parait ! Sous couvert d’humour, l’autrice aborde des sujets importants tels que le harcèlement sexuel et moral au travail, à l’homosexualité, au coming out plus ou moins bien ressenti par les familles, les traumastismes d’enfance… C’était super bien traité et j’ai adoré suivre le point de vue alternatif de Chris et d’Andrew.

L’histoire se déroule sur une assez longue période ce qui fait que les personnages ont le temps d’évoluer et de prendre conscience d’un certain nombre de choses, les rebondissements sont légion. En commençant ce roman, jamais je n’aurais pensé que l’histoire irait dans cette direction et franchement, ce que l’autrice a fait est bien plus passionnant que tout ce que j’aurais pu imaginer ! 

J’ai dévoré ce roman que j’ai été incapable de lâcher ! J’ai ri aux éclats, j’ai pleuré, râlé, grogné, applaudi Chris, fait des pieds de nez à Andrew et beaucoup réfléchi ! Bref, vous l’avez  compris, j’ai surkiffé ce roman !

C’est une pépite que je ne regrette pas d’avoir sortie et que je vous conseille sans réserve !

Après mon coup de cœur pour Prodigis, j’ai sauté sur l’occasion de lire la suite avec “Lacrum” de Caroline Zurawinski. J’ai beaucoup de chance que les éditions marathon me renouvellent leur confiance très régulièrement sur simplement pro.

Dans ce tome, nous ne suivons pas les héros de Prodigis. Ici, nous sommes à Lacrum, une cité ultra moderne où le bien être et l’épanouissement artistique de la population prime et où la popularité des habitants détermine leur place dans la société ainsi que leur métier. Suu est une adolescente de 15 ans qui souhaite devenir écrivaine. A son grand désarroi, elle reste dans la moyenne au niveau popularité, au contraire de son amie Bella qui est sur la bonne voie pour devenir un mannequin réputé. Un jour, Suu est prise sur le vif à répondre du tac au tac à Bella. Cette réplique va entraîner une popularité surprenante pour Suu mais malheureusement va aussi être le début d’une série d'événements improbables jusqu’à ce qu’elle reçoive la pire punition pour un lacrimien : l’invisibilité.

Comme avec Prodigis, la magie a opéré. J’ai dévoré ce roman en deux jours. J’ai retrouvé avec plaisir la plume de Caroline qui est super fluide. Les pages se tournent sans effort, aidées en celà par des chapitres extrêmement courts. Impossible de s’arrêter de lire dans ces conditions !

J’ai beaucoup aimé Suu qui est une jeune fille imparfaite, influençable mais qui évolue petit à petit et révèle une force insoupçonnée. Les autres personnages sont moins approfondis malheureusement et évoluent peu.

J’ai adoré l’univers de ce tome. C’était passionnant de découvrir Lacrum et sa manière de fonctionner. C’était super original même si j’ai retrouvé quelques vibes à la “passe-miroir”. J’ai été surprise par le déroulé de l’histoire à plusieurs reprises.

Ce tome n’est pas un coup de cœur comme le fut Prodigis. En effet, l’histoire étant très prenante et addictive, elle suit néanmoins un schéma assez classique et prévisible. Mais malgré ces quelques défauts, cette histoire est impossible à lâcher, extraordinairement addictive ! Et avec cette fin, je n’ai qu’une envie : connaître la suite !

Comprenez mon dilemme : On est le 30 décembre et je veux trouver un livre qui se lise vite afin de commencer l’année sur une toute nouvelle lecture. Je me suis donc plantée devant mes billy et j’ai choisi un roman pouvant se lire en 24h ! Mon choix s’est porté sur “Apprendre, si par bonheur” de Becky Chambers.

Ce tout petit roman de SF positive nous emmène en compagnie de Ariadne et ses 3 compagnons à la découverte de nouvelles planètes. Ensemble ils forment l’équipage du Lawki 6, affrété par le GAO, organisme financé par le peuple de la terre.  Ils doivent vérifier si chaque planète visitée abrite la vie, mais ils ne doivent en aucun cas interférer. Suite à de longues années en torpeur (hibernation), Ariadne se réveille en orbite de la planète Aecor, première étape de leur mission.

C'est la première fois que je lis de la SF positive et j’ai beaucoup aimé. Il n’y a pas d’enjeux de dingue. Le but des explorateurs est de visiter sans déranger, sans interférer et de manière la plus bienveillante possible. Ça fait du bien ce genre de lecture !

Pourtant ne vous leurrez pas, ce n’est pas une lecture facile pour autant. Le style d’écriture de Becky Chambers est assez recherché. Elle aborde des sujets scientifiques complexes qui demandent d’être acteur de sa lecture. Il faut être bien concentré et ne pas avoir de stimuli extérieurs. J’ai eu du mal à entrer dans le roman car je suis habituée à lire avec de la musique classique dans les oreilles, et même celle-ci m’empêchait de me concentrer. Malgré tout, une fois entrée dans l’histoire, j’ai eu du mal à m’en détacher et j’ai rempli ma mission de la lire en une journée !

J’ai beaucoup aimé Ariadne et ses compagnons, même si j’ai eu du mal à appréhender leurs relations les uns avec les autres. Les personnages sont bien construits, tout en bienveillance et ouverture d’esprit. La narration est exclusivement faite par Ariadne, donc nous la connaissons finalement bien, mais Jack, Elena et Chikondi sont plus mystérieux.

Bref, une bonne lecture introductive du style de Becky Chambers et j’espère lire d’autres de ses romans en 2024.