Un Sort si Noir et Eternel de Brigid Kemmerer
Mon petit chou, mon fils adoré, m’a offert ce livre « Un sort si noir et éternel » de Brigid Kemmerer pour la fête des mères. Il m’a dit être resté un long moment devant le rayon fantasy/SF de sa librairie préférée (pourvoyeuse de mangas) à lire tous les résumés de livres, en écartant de nombreux, car trop violents pour sa guimauve de mère. Son choix s’est donc porté sur cette réécriture de la belle et la bête. Et ce livre dont j’avais entendu parler et que je n’aurais jamais lu sans lui, a été une découverte merveilleuse ! J’ai eu un énorme coup de cœur pour cette histoire. Tous les ingrédients pour me plaire étaient réunis : écriture fluide, humour, aventure, un zeste d’amour. J’ai vraiment adoré ! De plus, le fait que l’héroïne souffre d’un handicap : la paralysie cérébrale, a été un vrai plus. Je me suis renseignée sur ce trouble dont je ne connaissais que la forme la plus grave. J’ai trouvé cette jeune fille courageuse et parfaite dans ses imperfections. Une excellente surprise.
Je vous remets le pitch si vous êtes passés à coté de cette sortie dont il faut absolument que je procure le tome 2 !
Un soir, dans les rues de Washington, Harper, 17 ans, est témoin d’une tentative d’enlèvement. Faisant fi du danger, la jeune femme, partiellement handicapée, s’interpose. Mais le kidnappeur lâche sa première proie et, après avoir maîtrisé Harper, l’emmène avec lui…
D’un coup de baguette magique, ou presque, Harper bascule dans un autre monde. Elle découvre un lieu qui a tout du château de conte de fées : orchestre sans musiciens, cuisine enchantée et, bien sûr, prince beau et énigmatique. Prince maudit, en vérité.
Coincé dans un automne éternel, le prince Rhen cherche à débarrasser son peuple d’une créature sanguinaire. C’est pour briser le sort qu’il ordonne au commandant Grey d’enlever des jeunes femmes, saison après saison… Mais ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il est lui-même ce monstre assoiffé de sang. Pour rompre la malédiction, il doit se faire aimer avant le début de l’hiver, avant qu’il ne se remette à tuer… Rien de plus aisé, en apparence, pour ce jeune homme séduisant. Pourtant, aucune des centaines de jeunes femmes avant Harper n’a succombé à son charme.