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Secrets de Fée
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21 octobre 2023

IKAR - Régis Chaperon

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Suite à mon presque coup de cœur de Mémoric, Régis Chaperon m’a proposé de découvrir un autre de ses romans. J’ai accepté et pu ainsi découvrir “IKAR”.

En 2057 est inaugurée la première centrale nucléaire à fission du monde. Sur le papier cette centrale permettra d’alimenter en énergie propre de nombreux français, tout en étant auto-suffisante et très sécuritaire. Manque de chance, à peine 3 semaines après sa mise en fonction, un dysfonctionnement entraîne l’emballement de la centrale. Les systèmes de sécurité échouent et la centrale se transforme en mini-soleil qui est hors de contrôle et commence à brûler tout ce qui se trouve autour de lui. Il grossit de plus en plus et les hommes se révèlent incapable de l’éteindre. Est-ce la fin du monde ?

Nous suivons un certain nombre de personnages qui ont tous un rapport de près ou de loin avec cette catastrophe : une journaliste, la présidente française, un technicien lambda…

Autant Mémoric a été une excellente lecture, autant ça n’a pas été le cas d’Ikar. Le problème ne vient pas de l’écriture de l’auteur qui est toujours aussi plaisante et fluide. J’ai plus tiqué sur l’histoire en elle-même. Le pitch de départ était extrêmement prometteur, porté par une idée originale ô combien réaliste, mais son déroulé ne m’a pas beaucoup plu. Les personnages fuient, abandonnent tout, mais une fois loin de la catastrophe, ils oublient ce qui se passe : “et si on allait à la piscine ?”. Ils sont plus intéressés par leurs histoires de cul que par la survie. Bon, j’imagine que l’auteur a voulu montrer que la vie continue malgré tout mais je n’ai pas trouvé ça super crédible et ça m’a un peu saoulée, je l’avoue.

Malgré tout, certains personnages étaient bien construits. J’ai bien aimé le destin de certains et les défauts qui s’exacerbent quand la situation devient critique. J’ai regretté ne pas suivre plus de personnages, même pour un temps très court, comme avait fait Stephen King dans le Fléau, histoire d’avoir plusieurs points de vue très différents.

Je pensais lire un one shot, mais j’ai appris en tournant la dernière page qu’il s’agit d’un tome 1. Donc pensez-y si vous avez envie de le découvrir.

En résumé, c’est une lecture en demi-teinte pour moi mais qui pourrait plaire aux fans des livres apo/post-apo. 

 

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