Shallow est une magicienne taxidermiste. Et oui, ce n’est pas incompatible. Le problème surgit sous la forme de son voisin, un métamorphe ours, qui enfonce sa porte pour lui annoncer qu’on a déposé devant chez eux un métamorphe empaillé. C’est le début des ennuis, car la meute du défunt ne se pose pas de question : c’est Shallow la coupable et hop, condamnée à mort sans procès ! Heureusement, Cody, le voisin, est là pour lui sauver la mise. Il n’est peut-être pas si nul celui-là ! Et les voilà partis à enquêter comme les meilleurs amis du monde, car l’épidémie de métamorphes empaillés ne fait que commencer, et il faut arrêter celui qui fait ça au plus vite !

Voici le pitch de départ de “Shallow white, d’os et de fourrure” de Alex Ferder paru aux éditions Alter Real.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce roman se lit à toute vitesse. Toujours dans l’action, les pages se tournent toutes seules. 

J’ai lu ce roman il y a un mois et je ne me souviens pas de grand-chose, malheureusement. C’était sympa sur le moment, même si j’ai parfois levé les yeux au ciel, mais bon, le fait est qu’il ne m’a pas laissé de souvenir mémorable.

J’ai bien aimé Cody et Shallow, surtout la famille de Shallow qui vaut son pesant de cacahuètes. J’avoue avoir été surprise par la bêtise et le manque de discernement de certains personnages. Et oui, mieux vaut tuer un innocent plutôt que d’attraper le vrai coupable ! Vengeance !!! Un peu simpliste quoi.

Bref, je ne sais pas trop quoi vous dire sur ce roman. Si vous voulez un bon divertissement pour un moment donné, allez-y ; mais si vous voulez un roman avec un univers approfondi et de vrais enjeux, passez votre chemin.

Dans le pays du Llyr, Effy est une étudiante en architecture. Un jour, un concours est organisé pour restaurer le manoir de Myrddin, son auteur préféré, récemment décédé. Contre toute attente, Effy remporte ce concours et part à Saltney. Elle se rend compte alors que le manoir est décrépit et sur le point de s’effondrer dans la mer. Accueillie par le fils de Myrddin et par Preston, un étudiant en littérature, Effy est bientôt saisie par un sentiment de malaise qui ne la lâche pas. Preston lui annonce bientôt que pour lui Myrddin est un imposteur, il n’aurait jamais écrit le best seller “Angharad” qui parle d’une histoire d’amour avec le Roi des fées. Et si le roi des fées n'était pas qu’une histoire ? Et s’il poursuivait réellement Effy ? 

Voici le pitch de départ de “Un passé englouti” de Ava Reid publié chez les éditions De Saxus.

J’ai lu ce roman sans déplaisir mais sans engouement non plus. L’univers est peu explicité et peu approfondi. L’histoire part dans tous les sens, l’héroïne revenant sans cesse d’un événement qui s’est passé avec un de ses professeurs à l’université. On se doute bien ce que c’est, hein ? Mais le sujet n’est pas assez approfondi ni assez clair pour être un avertissement ou une aide quelconque pour les jeunes qui liront ce livre. Tous les sujets abordés restent trop en surface pour être vraiment intéressants.

De plus, la traduction est plus que bancale. Par exemple, connaissez-vous le terme “inscrutable”, vous ? Moi non, et il revient plusieurs fois dans le roman. Il aurait pu aisément être remplacé par un terme plus commun, à mon avis.

L’ambiance de ce roman est malgré tout très bien faite, angoissante et malaisante à souhait. J’ai bien aimé le personnage de Preston. Le personnage d’Effy est très ambivalent, parfois super timide et parfois très “rentre dedans” et tête brûlée. Étrange. Je n’ai pas trop compris ce personnage.

Bref, un roman qui se lit mais qui ne va pas au fond des choses et qui est facilement oubliable. Dommage.

J’ai lu la Sorcière et le Prince, de Sunny Taj (que j’ai reçu gracieusement de la part de l’autrice). Ce tome est le 4e et dernier de la saga La guilde des supras. Si vous me suivez régulièrement, vous vous souviendrez que j’ai surkiffé le tome 1, moyen-aimé le tome 2, adoré le tome 3. Vous devez vous dire : Et le 4 alors ?!

Ah ah ! Un peu de patience ! 

Pour rappel, nous somme à Celtika, l’île réunifiée entre notre Royaume Uni et l’Irlande, suite à une guerre entre les différents peuples surnaturels (vampires, djinns, loups garous, sorciers, sirènes). Les humains ont été transformés en bétail pour les différents surnats et Londres a été coupée en deux par la tamise : d’un côté les humains “Top” physiquement et génétiquement parfaits gérés par les Vampires, de l’autre les humains “NE” (Not Enough) qui sont exploités par les Loups Garous et les Sorciers. Les sirènes sont neutres, et les Djinns s’en fichent. Bref… Suite aux événements du précédent tome dans lequel nous avons découvert Rebecca et Elvar, deux sorciers (c’est ce qu’ils prétendent), libérés des geôles du Grand Coësre. Ils sont plus ou moins obligés de faire équipe. Mais bon, vu que leurs intérêts divergent quelque peu, ça ne va pas être si facile de s’entendre !

Bon, vous voulez mon avis franc et sincère ? D’accord ! Ce tome est le meilleur de la quadrilogie ! Sunny a fait un travail de dingue avec ce tome ! Toutes les problématiques abordées dans les précédents tomes sont résolues dans celui-ci de main de maître (tout en laissant une porte de sortie pour un éventuel spin off) ! Et moi qui a le chic pour mettre le doigt sur les invraisemblances et incohérences, je n’en ai trouvé aucune. La romance est très douce et lente cette fois-ci. L’autrice a réussi à créer une histoire complexe et bien construite ainsi que des personnages profonds en finalement très peu de pages, et c’est un tour de force que je ne peux que saluer. Évidemment la plume de Sunny est géniale, impossible de lâcher ses romans quand on les commence…

Bref, je ne peux que vous encourager à découvrir cette saga qui est ma préférée de l’autrice !

Dans un futur trrrès lointain, So-Ann est née dans un vaisseau spatial. En quête d’un lieu  qu’elle pourrait nommer son foyer, elle fait des sauts de puce de planète en planète. Mais aucune ne lui convient jamais. Jusqu’au jour où on lui parle de Shaya, une planète quasi inconnue, à laquelle on n’accède que sur invitation. So-Ann a de la chance, elle peut y aller. Elle découvre une planète enchanteresse où la faune et la flore sont en totale empathie avec ses visiteurs. Une planète idéale… en apparence.

J’ai lu l’Opéra de Shaya de Sylvie Laine que j’ai reçu gracieusement de la part des éditions ActuSF.

Cette novella d’un peu plus de 105 pages se dévore et se lit d’une traite. Impossible à lâcher ! J’ai été hypnotisée par cette planète et son fonctionnement, au même titre que So-Ann. J’ai beaucoup aimé la manière dont les habitants de Shaya respectent la nature et la protègent.

J’ai également beaucoup aimé la plume de l’autrice qui est très agréable, fluide et adaptée à son récit. Je n’ai eu aucun mal à m’imaginer les paysages et les différentes actions des personnages.

Je ne veux pas trop en dire, car le spoil est vite arrivé avec un si petit roman.

Mais je vous encourage vivement à le lire si le cœur vous en dit et si vous avez envie d’un petit livre pas si doudou que ça !

A 10 ans, Naya sauve un petit garçon de la noyade. Sacrilège ! Il est d’un autre village et sa tribu n’aura de cesse de le lui faire payer. Bon, les Zihane ne sont, de base, pas très sympas avec leurs filles qui ne sont bonnes qu’à laisser leurs pères, puis leurs maris, passer leurs nerfs sur elles en toute impunité. Donc là, Naya en bave vraiment, allant jusqu’à garder des séquelles de ces passages à tabac. Jusqu’au jour où, le jour de son mariage, un chevalier en armure, envoyé par le roi, exige le paiement d’un impôt que sa tribu est incapable de payer. Aucun souci, il emmènera une de leurs femmes en échange et la grande chanceuse est… Naya ! Et le chevalier n’est autre que le petit garçon rescapé de la rivière des années plus tôt. Coïncidence ? Je ne crois pas ! 

Voici le pitch de départ de “Entre nous la rivière” d’Alexiane de Lys paru chez Plume blanche.

Attention ! Coup de coeur en approche ! Vous êtes prévenus !

J’ai adoré ce roman ! 

Bon ok, l’univers n’est pas très approfondi, mais l’autrice nous en informe dès le début par une petite note. Au moins, on sait où on va, c’est très cool de sa part.

Ce qui fait la force de ce roman, c’est les personnages. Naya est une femme battue depuis toujours, elle n’imagine pas qu’un homme puisse être bienveillant avec elle. Elle est sur le qui-vive mais elle ouvre les yeux, observe, réfléchit, et ne laisse pas son passé empoisonner son présent. Priam, le chevalier, est extrêmement bien construit. Il est tout sauf toxique. Il est doux et patient. Il est parfait pour Naya, tout simplement.

J’ai dévoré cette histoire en deux jours, impossible de lâcher le roman. J’ai adoré chaque phrase. Je n’avais pas fini ce livre que je le recommandais déjà à mon entourage ! 

Bref, je ne saurais trop vous encourager à lire ce roman. Il était tellement bien. J’en garde un souvenir ému (et révolté par le traitement subi par Naya). En plus, l'objet livre est super beau ! Qu’est-ce qu’il vous faut de plus ?

Sur la lune, sous le dôme de la ferme Lalande, El-Jarline prend soin des fleurs, plantes, faune importées de la terre qui s’acclimatent à ce climat pour le moins particulier. Accompagnée de son chat Trym, elle porte un regard comme étranger à ce qu’il se passe dans les souterrains, où vivent les ex-terriens et où sévit une fièvre mortelle. Un jour, on lui confie une petite fille en difficulté pour qu’elle lui apprenne le métier de fermière. Contre toute attente, El-Jarline s’attache énormément à cette petite fille Sileqi. Et si, pour Sileqi, elle remettait en question tout ce qui fait la société lunaire ?

J’ai lu “Les champs de la lune” de Catherine Dufour, paru chez Robert Laffont dans leur collection Ailleurs & Demain, en LC avec un groupe insta.

J’ai un avis assez mitigé sur ce roman.

La plume de Catherine Dufour est très belle, poétique avec des réflexions intéressantes sur la vie et la mort. Mais il faut bien avouer que je n’ai pas tout compris et au bout d’un moment, j’en ai eu un peu marre. Pour un roman de moins de 300 pages, je l’ai trouvé très contemplatif et un peu longuet, surtout qu’il n’y a pas réellement d’intrigue. Ce roman est plus porté sur la vie d’El-Jarline, ses états d’âme, ses réflexions que sur une véritable histoire.

Pourtant il commençait bien, j’étais hypée par la relation entre El-Jarline et Sileqi que j’ai trouvée touchante et bien construite. Et puis, plus les pages se tournaient et moins je voyais d’intérêt à l’histoire. 

Vous l’avez compris, ce roman est un mini-fail pour moi. Certaines personnes dans le groupe ont eu un coup de cœur pour cette histoire, donc pour vous faire votre propre avis, n’hésitez pas à le lire !

En une nuit, le monde de Cyrielle s’écroule. Le couvent dans lequel elle vit est attaqué par des pillards. Ceux-ci sont mis en déroute par des guerriers étrangers. Le couvent est détruit, incendié. Les nonnes et les novices, dont Cyrielle, sont renvoyées dans leurs familles en attendant la reconstruction. Cyrielle retourne donc au château de Montfaucon qu’elle avait quitté après la mort de sa famille. Elle y est accueillie par son oncle et son cousin. Mais la nuit, Cyrielle entend des bruits, des choses bizarres se passent. Elle se pose des questions auxquelles elle tente de répondre aidée pour cela par Tristan, son amour d’enfance, et Anselme, un ménestrel. Mais tous les secrets sont-ils bons à connaître ?

Voici le pitch de départ du “Secret du faucon” que j’ai reçu en audio gratuitement par AD Martel.

Ce tome est très introductif. Nous suivons Cyrielle dans sa nouvelle vie au sein du château, les rencontres qu’elle y fait, les personnes qui vont prendre de l’importance dans sa vie.

La narratrice du roman est très efficace. J’ai adoré les voix qu’elle a fait notamment celle d’Anselme qui colle parfaitement au caractère du troubadour, qui parle uniquement en vers. J’ai malgré tout trouvé qu’elle parlait trop lentement, j’ai donc accéléré le livre audio.

J’ai beaucoup aimé découvrir cette histoire de fantasy très intéressante, qui promet de se bonifier avec les tomes. Les enjeux se dévoilent petit à petit, les  caractères de certains personnages également. J’ai adoré le personnage de Clodomir, et la relation de celui-ci avec les faucons. Je suis plus mitigée sur le personnage de Tristan qui est beaucoup trop lisse à mon goût, et j’ai été surprise par l’évolution de Bastian. Bref, toute la galerie de personnages est très variée et bien construite. 

Maintenant j’attends la suite de cette histoire qui promet du lourd au vu des complots politiques qui commencent à se mettre en place. La pauvre Cyrielle n’est pas arrivée au bout de ses peines, je le pressens !

Une guerre a eu lieu : Les hiérarques accompagnés des Bienheureux Immortels ont attaqué ce monde de fantasy. Des villages, des villes, des populations entières ont été décimées. Jusqu’au jour où la coalition de l’Aube du monde, portée par Bashasa, a renversé les hiérarques et réinstauré la paix.

De nos jours, Kai, prince démon incarné parmi les humains, se réveille dans un tombeau inondé avec son amie Ziede, sorcière. Sans aucun souvenir de comment ils y sont venus, ils se rendent compte qu’un an s’est écoulé. Ils se mettent à la recherche de Tahren, l’épouse de Ziede, une bienheureuse immortelle renégate. 

Voici le pitch de départ de “Roi Sorcier” de Martha Wells que j’ai eu la chance de recevoir gratuitement de la part des éditions Atalante que je remercie encore.

Les chapitres alternent les aventures de nos héros au présent à la recherche de Tahren, avec celles qui ont conduit au soulèvement contre les hiérarques et leur participation à leur défaite.

C’est un roman assez compliqué à prendre en main. L’univers est expliqué au fur et à mesure, ce qui fait que le lecteur est assez perdu au début. Le vocabulaire utilisé est propre à l’univers, sans définition à part la capacité de déduction du lecteur.

J’avoue avoir été perplexe au début, à tel point que je l’ai mis en pause 2 semaines en attendant d’avoir des vacances et un cerveau apte à appréhender cet univers complexe. Et j’ai bien fait, car si je l’avais abandonné, j’aurais raté une épopée merveilleuse et prenante ! J’ai adoré Kai et son évolution. Ce démon, qu’on pourrait croire insensible de par sa nature, est en fait extrêmement bienveillant et protecteur envers les humains (et pas que ceux qu’il aime, attention !).

Au final, ce roman est une excellente surprise. Je me suis énormément attachée aux différents personnages, j’ai été captivée par les différents rebondissements, aussi bien au passé qu’au présent. 

En plus, l’objet livre est magnifique ! Bref, que des bonnes raisons de le découvrir ! Vivement la suite ! En espérant qu’elle sortira dans pas trop longtemps car ma mémoire de poisson rouge et moi risquons d’avoir du mal à raccrocher les wagons !