Olympe est une jeune historienne qui n’arrive pas à vivre de sa passion. Un jour qu’elle est à la bibliothèque, elle est abordée par deux jeunes hommes qui lui disent de les suivre. A la bibliothèque, aucun danger, n’est-ce pas ? Ni une ni deux, ils ouvrent un portail magique et pouf, voici Olympe qui se retrouve dans un monde parallèle, en 1902, où la révolution française n’a pas eu lieu, où les dragons et la magie existent. La France est toujours dirigée par les descendants de Louis XIV et là, en l'occurrence, par Maximilien II. Ce dernier charge Olympe de reprendre les recherches historiques d’Artémis, son amour perdu, assassinée il y a peu à cause desdites recherches. En effet, un complot visant à faire tomber la monarchie est en cours, et charge à Olympe de découvrir qui en veut à Maximilien !

Voilà le pitch de départ des “Aventures inattendues d’Olympe Valoese” de S.L. Pennyworth. Et malheureusement, je suis complètement passée à côté.

Pourtant cet univers magique, un peu steampunk me vendait du rêve. Même si la plume de l’autrice était super addictive et super fluide, toutes les considérations historiques m’ont laissée froide.

En effet, j’ai toujours été hermétique à l’histoire à l’école. Toutes ces dates, ces événements passés m’ont toujours ennuyée. Et ça n’a pas fait exception ici. D’accord, la géographie de Paris a changé (tel bâtiment n’a pas été détruit, tel quartier est différent) mais moi, je ne connais pas Paris. Tel événement n’a pas eu lieu ce qui a entraîné telle et telle chose. Bah, oui, bof. M’en fiche ! Oups. Je ne suis vraiment pas cliente de ce genre de roman.

C’est vraiment spécifique à moi. Je ne dis pas que le roman est mauvais, c’est juste qu’il ne correspondait pas à mes attentes et à ce que j’aime tout simplement.

C’est pourquoi après environ 60% je me suis rendue compte que je me fichais de l’identité du grand méchant, et j’ai abandonné.

Bref, un fail pour moi, mais qui pourrait vous plaire si vous aimez l’histoire française !

Baya est une Sirocc’Oracle, c'est-à-dire qu’en croquant une sphère de vent, elle peut prédire l’avenir. Un jour, une jeune mariée lui amène une sph’aire et l’avenir qu’elle voit est horrible : une épidémie est sur le point de s’abattre sur la cité d’Iremer. Après en avoir parlé à la régente de la cité et sa mentor Malrose, Baya est envoyée en dehors de la cité, dans le désert, à la recherche de la Tortunivers, une tortue géante, qui serait la clé de la guérison des affamés, les victimes de l’épidémie. Avec l’aide de Croc et Asmarel, Baya part à la recherche de cette créature mythique, mais les mésaventures et les drames ne vont pas les épargner.

Voici le pitch de départ de “L’âme du vent” de Amandine Grosso, que j’ai acheté lors de la campagne Ulule de la nouvelle maison d'édition Ymerys.

L’histoire de ce roman était passionnante. J’ai beaucoup aimé l’univers très travaillé et les aventures de Baya. Il faut dire que l’autrice n’épargne pas ses héros. Les rebondissements sont nombreux et vraiment surprenants, pour un final idéal à mon avis. 

Autant j’ai aimé l’histoire, autant j’ai eu du mal avec la plume de l’autrice, malheureusement. Cela m’a complètement gâché ma lecture. L’écriture d'Amandine est très/trop travaillée. Pour moi, cela demandait une double concentration pour à la fois comprendre l’univers et comprendre le texte. On peut avoir une plume travaillée mais fluide, et là je n’ai pas retrouvé la fluidité que j’aime dans mes lectures. Le vocabulaire utilisé est trop complexe, certaines phrases doivent être lues plusieurs fois pour être comprises… A cause de cela, je n’ai eu aucun attachement aux personnages. J’ai été complètement spectatrice de leurs aventures, sans en être partie prenante. Ce qui leur arrivait m’était un peu égal, ce qui était dommage car l’histoire, comme je l’ai déjà dit, était intéressante.

Bref, un fail pour moi. Je pense que cette écriture peut plaire à certains lecteurs, mais pas à moi. Dommage.

Et voilà, ça y est. J’ai lu le dernier tome de la saga des Lignées de l’ombre de Roxane Dambre. J’ai dévoré les deux derniers tomes à la suite et qu’est-ce que c’était bien !

Pour rappel, nous suivons Elias et Mahaut. Mahaut est cheffe cuisinière dans un restaurant et Elias est… bah Elias est plein de choses, mais aussi tueur à gages et surtout le petit ami de Mahaut. Il  n’ose plus la demander en mariage car la liste des personnes à tuer pour elle devient beaucoup trop longue ! Suite aux événements du tome précédent, ils se retrouvent tous les deux au conseil de l’Ombre pour décider comment se débarrasser de ces fichus chasseurs qui collent au basques de toute leur communauté. Ce n’est pas si facile, car personne n’arrive à se mettre d’accord. Jusqu’au moment où les chasseurs attaquent bel et bien ! La guerre est déclarée ! Et comme si ça ne suffisait pas, les parents de Mahaut (qui l’ont jetée à la porte de leur maison des années avant) viennent au château des Scorpi avec une exigence très particulière.

Comment vous dire à quel point j’ai adoré ? Ce tome est le meilleur de la saga ! J’ai ri, j’ai pleuré, je me suis révoltée, j’ai fondu devant tant de mignonnerie… Ce roman m’a fait passer par toutes les émotions. J’ai adoré passer beaucoup de temps au manoir Scorpi, ce qui m’avait manqué dans le tome précédent. J’ai eu l’impression d’être revenue à la maison avec ces personnages si vivants et réels dans mon esprit.

Tout était génial : les personnages (anciens et nouveaux), les rebondissements, les scènes de bataille, les moments en famille, les joutes verbales… Tout était juste parfait.

Que vous dire de plus ? Vous voulez passer un bon moment ? Vous voulez frémir et rire ? Vous voulez sortir d’une panne de lecture ? Vous voulez vous remonter le moral ? Une seule réponse : Les Lignées de l’Ombre !

Finley Donovan est une jeune divorcée, maman de deux enfants en bas âge. Son mari Steven est parti avec leur agente immobilière Theresa. Elle est également écrivaine de romans policiers en proie au syndrome de la page blanche. Un jour qu’elle est au restaurant avec son agent à parler du scénario d’un futur roman, une voisine de table lui glisse un mot : elle l’a prise pour une tueuse à gage et veut qu’elle tue son mari, un pourri de la pire espèce moyennant une énorme somme d’argent. Intriguée, Finley va dans un bar à la mode où le dit mari est censé se trouver le soir même… et les choses dérapent quelque peu pour la pauvre Finley qui se retrouve dépassée par des événements hors de son contrôle.

J’ai lu “Comment j’ai tué ton mari” de Elle Cosimano en audiobook gratuitement grâce à Netgalley et Audiolib que je remercie.

J’ai passé un très bon moment avec Finley, Véro et les autres protagonistes de cette histoire qui sont complètement déjantés. J’ai adoré le ton humoristique de ce roman et la façon dont les choses s’enchaînent, même si, pour le côté réaliste de l’histoire, on repassera. Ce roman est très divertissant, j’ai beaucoup ri. J’ai beaucoup aimé Finley et Véro qui sont aussi folles l’une que l’autre. 

L’écriture est très simple, extrêmement fluide et j’ai été transportée ailleurs grâce à la voix très agréable de la narratrice. Elle a bien réussi à interpréter chaque personnage ainsi que les émotions qui les animent à l’instant T. C’est vraiment un très bon travail d’acteur.

J’ai beaucoup aimé cette histoire sans prétention qui remplit bien son office de divertissement, et je serais ravie de découvrir le tome 2 qui promet du lourd vu la fin du tome 1.

Lysandre ne vit pas sa meilleure vie. Dernière de sa promotion de l’école Alma Mater, la jeune empathe est en partance sur un immense vaisseau spatial vers les confins de la galaxie pour porter assistance à des réfugiés. Elle y laissera sa santé mentale, elle en est sûre. Pourtant lors du voyage, elle sent qu’une âme malveillante rode, qu’un attentat se prépare, qu’un individu est prêt à faire sauter le vaisseau. Malheureusement, personne hormis sa mentore, Mme Englestein, ne la croit. Comment faire quand, comme Cassandre dans la mythologie, personne ne veut vous prendre au sérieux ? Et bien, on enquête par nous même, et on met un grand coup de pied dans la fourmilière !

J’ai lu cette novella intitulée “La jeune fille qui entendait chanter les vents solaires”, écrite par Jordi Vila Cornellas et éditée chez Cordes de lune éditions.

En très peu de pages, l’auteur a réussi à concevoir un univers très riche, avec une société hiérarchisée et bien organisée où les dons psychiques sont valorisés et utilisés pour le bien de tous. 

J’ai vraiment beaucoup aimé le parcours et l’évolution de Lysandre, ses rencontres fortuites ou non. J’ai adoré la voir rester droite  dans ses bottes, honnête et bienveillante, malgré tout ce que ses “amis” lui balancent dans la tête. Ce personnage est très intéressant, très fort mais aussi très fragile. Comme le roseau, elle plie mais ne casse pas.

L’histoire en elle-même est passionnante, portée par une plume fluide et directe avec un vocabulaire bien choisi.

Si je n’ai pas eu de coup de cœur, c’est à cause de la fin que j’ai trouvée un peu confuse et complexe avec ses considérations politiques.

Bref, ce fut malgré tout une très bonne lecture qui se dévore et que je recommande aux fans de science fiction spatiale.

Si vous me connaissez depuis un moment, vous devez savoir qu’entre les romans de Roxane Dambre et moi, c’est une histoire d’amour ! J’adore ses romans, d’ailleurs, je les ai tous lus. La saga des lignées de l’ombre était la dernière que je gardais en réserve pour un moment doudou et cocooning.

Nous suivons toujours les aventures d’Elias et Mahaut. La vie de cette dernière a bien changé depuis l’apparition dans sa vie d’une fée, Laurette, et de son nouveau commis de cuisine, Elias. Suite aux aventures du premier tome, la relation entre Mahaut et Elias a bien évoluée. En effet, celui-ci n’a de cesse de la demander en mariage afin de tuer pour elle. Et oui, Elias est aussi un tueur à gage de la famille Scorpi. Mahaut n’est pas contre les meurtres, mais plutôt contre le mariage. Bref, au moment où commence ce tome, les chasseurs de créatures dont ils pensaient s’être débarrassés reviennent en force. Ils sont à la recherche des dévoreurs de magie qui pourraient exterminer toutes les créatures magiques de la planète ! Mahaut n’a plus qu’à les trouver avant eux. Fastoche !

Ah là là, ce que c’était bien ! L’histoire est passionnante et pleine de rebondissements, servie par la plume fluide et l’humour de Roxane ! J’adore tellement ses romans ! Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Même si des sujets graves tels que les agressions sexuelles et leurs conséquences à long terme sont abordés, l’humour est toujours là pour dédramatiser sans minimiser. Roxane a une façon très délicate d’aborder des sujets sensibles et j’aime beaucoup.

Les personnages sont comme toujours très bien conçus et c’est facile de s’y attacher. Ils ont tous plusieurs degrés de lecture : le côté très premier degré des créatures de l’ombre cachant un sérieux et une solennité dès qu’on attaque quelqu’un de leur famille ; Zoé qui cache une personnalité extrêmement blessée et fragile avec un côté très boute en train… J’ai notamment adoré Julia que j’avais adoré détester dans la saga Scorpi de l’autrice. Comme quoi, il suffit de changer de point de vue pour remettre les choses dans leur contexte !

Bref, cette saga est une pépite que je vous conseille de lire après avoir découvert Scorpi. Faites moi confiance, vous ne le regretterez pas !

Et une trilogie de terminée ! Une ! Et pas n’importe laquelle ! Vous souvenez-vous de mon coup de cœur intersidéral de l’été dernier ? “Prodigis” de Caroline Zurawinski ? J’ai lu en début d’année le tome 2 “Lacrum” et enfin, voilà la conclusion de cette trilogie avec “Simulacre”, paru aux éditions Marathon que j’ai reçu gratuitement en ebook grâce à SimplementPro.

Nous suivions, dans le tome 1, Tibo qui se réveillait dans les sous sols de Lacrum, la ville lumière, entouré de monstres. Peu à peu, il découvrait cette nouvelle société, pourquoi il était là, et des pouvoirs que notamment Silas l’aidait à apprivoiser.

Le tome 2 était consacré à Suu, qui vit dans le monde d’en haut, Lacrum. Sa vie est rythmée par la recherche de la popularité et par l’obtention des étoiles… peu à peu, elle se rend compte que Lacrum n’est qu’une illusion.

Enfin, dans ce dernier tome, les deux se rencontrent enfin, afin de détruire ce simulacre qu’est Lacrum et libérer ses habitants.

J’ai beaucoup aimé la conclusion de cette trilogie, même si ce tome n’a pas été un coup de cœur.

Pour tout dire, un résumé des autres tomes aurait été bienvenu au début de ce roman. Ayant lu le tome 1 il y a un an, j’avais oublié pas mal des différents personnages et rebondissements. J’ai été pas mal perdue et j’ai eu du mal à raccrocher les wagons, au final.

J’ai retrouvé la plume fluide de Caroline avec un grand bonheur. Cette autrice a 

une écriture très agréable et visuelle. Je n’ai eu aucun mal à me représenter les différentes actions et rebondissements.

J’ai été ravie de retrouver mon chouchou, Tibo, qui m’avait tellement plu dans le tome 1, de même que ses amies Cassine et Misha. Suu m’a moins plu, elle fait un retour en arrière dès le début du tome, et j’ai eu un peu de mal. Au moins, grâce à ça, on se remet bien le monde d’en haut en tête.

La résolution de l’histoire est bien fichue, quoiqu’un peu facile et rapide. Je l’ai trouvée également un peu trop “happy end”. J’ai eu toutes les réponses aux questions que je me posais et ça, c’est coooool !!!

Je suis ravie d’avoir lu cette trilogie qui m’a fait passer un très bon moment dans cet univers hyper original et inédit ! Merci aux éditions Marathon pour leur confiance renouvelée.

Dans un futur très lointain, les hommes ont enfin appris de leurs erreurs. Lorsque les robots ont acquis une conscience, ils les ont laissé partir, et pour éviter de reproduire les mêmes erreurs, ont décidé de vivre une vie plus saine, plus proche de la nature, sans technologie trop intrusive. Froeur Dex est moine, iel est né dans ce monde et sent comme un manque dans sa vie. Iel décide de devenir moine de thé. C'est-à-dire qu’iel va parcourir le monde pour donner de son temps aux différents peuples et alléger les souffrances de son prochain en lui offrant le réconfort d’une bonne tasse de thé. Malgré tout, Dex ressent toujours un manque. Jusqu’au jour où iel rencontre Omphale, un robot qui est à la recherche d’une réponse à cette question : “De quoi les gens ont-ils besoin ?”. Il va rester avec Dex, et chacun va apprendre de l’autre.

Voici le résumé du premier tome des Histoires de moine et de robot “Un psaume pour les recyclés sauvages” de Becky Chambers.

Cette histoire est toute douce. Nous suivons Dex qui est plus que perdu dans le monde qui est le sien. Iel ne sait pas où est sa place même si cette société est idéale. Quel est son but dans la vie ? Qu’est-ce qui pourrait lea rendre heureux ?

J’ai bien aimé toute la première partie du roman, mais à un moment le propos est devenu un peu trop philosophique pour moi, surtout la toute fin. Mais les thèmes abordés permettent de remettre en question notre mode de vie et de réfléchir sur notre place dans l’univers. C’était très sympa.

J’ai beaucoup aimé Dex qui est non binaire, d’où les “iel” “lea” etc à tout va. Malheureusement, n’étant pas familière de ce mode d’écriture, j’ai tiqué à chaque iel qui passait, et il y en avait beaucoup ! Ceci est bien sûr dû à mon grand âge. 😀 Mais Dex est un être d’une grande sensibilité qui ouvre les yeux par rapport à ce qu’iel savait ou pensait savoir sur les robots. J’ai beaucoup aimé son approche de la nature et ce qu’iel pouvait ou non faire (par exemple marcher hors d’un sentier peut déranger tout un écosystème et iel s’y refusait quitte à se mettre en danger).

Bref, j’ai passé un bon moment avec ce très court roman et je lirai avec plaisir le tome 2 que j’ai dans ma PAL et qui n’attend que moi.

Sous le régime dictatorial de la Délégation, le visage de Sonya, 16 ans, apparaît sur toutes les affiches de propagande. Puis, la Délégation a chu au profit du Triumvirat et tous les anciens membres importants de l'ancienne dictature ont été soit tués soit enfermés à l'Objectif, une ville-prison. 10 ans plus tard, Sonya est toujours emprisonnée à l'Objectif. Un jour, on lui propose une mission en échange de sa liberté : retrouver une enfant enlevée à ses parents sous la Délégation. Sera-t-elle vraiment prête à tout pour ramener Grace à sa famille ?

Voici le pitch de “Poster Girl” de Veronica Roth paru chez Michel Lafon.

Ce roman de dystopie avait, sur le papier, tout pour me plaire, mais… je suis dubitative. Pour tout vous dire, nous sommes ici très loin de “Divergente” de la même autrice qui était une pépite. 

J’ai lu ce roman en audio sans déplaisir. La narratrice avait une voix très agréable et elle était très agréable à écouter. 

Par contre, je n’ai réussi à m’attacher à aucun personnage. Sonya est une femme très difficile à cerner. Elle a grandi sous la Délégation et elle adhérait pleinement à ses préceptes. Pendant quasiment tout le roman, on a l’impression qu’elle regrette cette époque, et que “ce n’était pas si terrible”. Elle a du mal à ouvrir les yeux sur les horreurs perpétrées par ce gouvernement et ses citoyens. 

L’histoire en elle-même manque de rebondissements, elle est banale et la fin est un peu plus surprenante, mais à peine. Le système totalitaire a laissé la place à un régime pourri lui aussi jusqu’à la moelle. La vision de l’avenir de l’autrice est vraiment très noire, sans aucun espoir.

Sincèrement, je n’aurais pas lu ce roman, ça n’aurait pas changé ma vie et je vais très vite l’oublier.