Le jour de ses 75 ans, John a été voir sa femme au cimetière, puis est allé s’enrôler dans les Forces de défense coloniale. Envoyé dans les confins de l’univers, pour un service de 10 ans maximum (s’il survit jusque là), il découvre pourquoi cet organisme recrute des personnes âgées en leur faisant miroiter une seconde jeunesse et comment elles se débrouillent pour les faire combattre différentes races d’aliens. Fort de la sagesse de son âge, John grimpe vite les échelons et s'interroge sur le bien fondé de toute cette entreprise.

Voici le pitch de départ de “Le vieil homme et la guerre” de John Scalzi. J’ai déjà lu un livre de cet auteur et j’adore sa plume ainsi que son humour.

Sans grande surprise, j’ai adoré ce roman que j’ai dévoré ! L’histoire est super originale. L’auteur place ses personnages dans un univers où la technologie est très bien pensée et a une place très importante. De plus, les différentes races d’aliens sont super bien imaginées de par leur diversité et leur différence aussi bien sociétale que physique par rapport aux humains.

Les personnages sont plutôt bien construits même si John est véritablement le seul à être vraiment approfondi. En même temps, étant donné qu’on est H24  dans sa tête, c’est pas vraiment étonnant !

J’ai vraiment passé un super moment en compagnie de John et ses amis. Je n’avais pas envie de les quitter et je sens que je ne vais laisser un long moment avant de sortir la suite de ma PAL.

Incapable d’attendre, j’ai enchaîné ce tome 2 suite à ma lecture du tome 1 de Elantris de Brandon Sanderson.

Ce tome est la suite directe du premier. 

Pour rappel, Sarène arrive à Kaë pour épouser Raoden, le prince de ce royaume. Malheureusement, elle apprend que ce dernier vient de mourir. Bloquée dans cette ville qu’elle ne connaît pas, dans le palais du roi, mais dotée d’une vive intelligence, elle se plonge dans les intrigues de cour et y met son grain de sel. Pendant ce temps, Raoden qui n’est pas mort mais frappé d’une malédiction, le Shaod, est enfermé à Elantris (ville qui surplombe Kaë) et décide de lui redonner sa beauté et sa gloire d'antan. Enfin, Hraten est un prêtre de Jaddeth et fomente une révolution en vue de détrôner le roi et de mettre sa religion au premier plan. Mais pour tous les 3, rien ne passe comme prévu.

WOW ! Ce que  c’était bien ! L’univers créé par Brandon Sanderson est d’une profondeur et d'une complexité impressionnantes ! 

Les personnages sont si réalistes dans leurs comportements et leurs failles. Même ceux que l’on pensait connaître se sont révélés beaucoup plus gris. 

C’était vraiment passionnant à lire : autant l’évolution des personnages que le contexte politique, les complots, les retournements de situation, les quiproquos ! 

Charmée par la lecture en audio du tome 1, j’ai réitéré l’expérience avec ce 2e tome. La lecture à trois voix était absolument géniale et participe vraiment au plaisir de découvrir ce récit.

Je ne veux pas en dire plus de peur de spoiler, mais si vous voulez en savoir plus allez voir ma chronique du tome 1 !

En tous les cas, j’ai vraiment adoré ! C’est vrai qu’il faut être acteur de sa lecture, ne pas perdre le fil, mais le lecteur est vraiment récompensé par un récit formidable que je ne peux que vous recommander à 1000 % !

Luna est une jeune humaine organisatrice d’évènements en tout genre pour les surnaturels (vampires, loups garous et autres magiciens). Ces derniers ont fait leur coming out voilà quelques années et Luna s’est engouffrée dans la brèche pour travailler pour eux. Pour l’heure, elle est chargée de l’organisation du mariage de deux loups garous venant de clans rivaux. Leur union permettra de stopper la guerre qui fait rage entre ces deux clans et de créer ainsi le plus grand clan des Etats Unis. Bref, ce mariage est important. Mais les deux familles ne s’entendant pas, de même que les deux futurs mariés (mariage arrangé = futurs mariés pas amoureux), Luna a fort à faire. En plus, le témoin du marié lui colle aux basques et les vampires ne voient pas ce mariage d’un bon œil. Mais ce mariage aura lieu, foi de Luna !

Voici le résumé de “Loups, cupcakes et catastrophes” de Jupiter Phaeton, qu’elle m’a gentiment envoyé en service presse.

Comme d’habitude avec les écrits de cette autrice, j’ai passé un excellent moment avec ce roman. La plume de Jupiter est drôle, fluide et addictive. Impossible de lâcher cette histoire, servie par des courts chapitres. 

J’ai adoré suivre les aventures de Luna et Aston, ainsi que leurs bandes d’amis. J’ai beaucoup aimé l’évolution de la relation de ces deux là. Luna est une jeune femme pleine de failles et d’incertitudes, mais heureusement qu’elle est soutenue à 100% par ses amis proches Matthew et Tiffany. C’est léger, agréable et rigolo. On se dit que rien de grave ne peut arriver aux personnages, on attend le happy end… Mais que nenni ! C’est mal connaître Jupiter ! Avec elle, il faut s’attendre au pire ! On n’est pas chez les bisounours, non non !

Bref, l’histoire est super, pleine de rebondissements et je vais lire très rapidement la suite car la fin de ce premier tome promet du bon !

Auren est la pouliche royale du roi Midas, gouvernant du Sixième Royaume d’Orea. Ce dernier l’a transformée en or il y a quelques années mais sans la tuer, hein ! Elle est super protégée et est enfermée dans une immense cage dorée. Elle attend que le roi la “visite” et pendant ce temps le regarde “honorer” ses différentes autres pouliches non royales. Bref, elle s’ennuie. Jusqu’au jour où le roi décide de la prêter pour une nuit au roi Fulke du Cinquième Royaume contre l’assurance que celui-ci va l’aider à envahir le Quatrième Royaume. Sacrilège !

Voici le pitch de départ de “Gild” de Raven Kennedy. Je n’aurais jamais lu ce roman sans les différents avis qui encensent cette saga, une fois le tome 1 passé.

Donc voilà, j’ai lu le tome 1. Ce roman se lit très vite, il n’est pas mal écrit. Le terme “pouliche” est horriblement avilissant pour les femmes, mais reste cohérent avec la façon dont elles sont considérées dans l’univers d’Orea. Auren est tout ce qu’il y a de plus sotte et naïve (pourtant en termes de naïveté, je me la pose là). Elle est d’une bêtise assez peu commune mais heureusement, elle évolue au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire.

Ce roman est plein de rebondissements, je ne me suis pas ennuyée une minute et je l’ai dévoré en 2 jours, malgré mes soupirs et levés d’yeux au plafond.

Bref, c’est un tome très introductif qui promet malgré tout une belle avancée dans l’histoire dans le tome suivant que je vais découvrir rapidement.

J’ai enfin lu la suite et fin de la trilogie baryonique de Pierre Raufast : “Le dôme de la méduse” que j’ai reçu gracieusement de la part des éditions Aux forges de vulcain que je remercie encore pour l’envoi de toute la trilogie. 

J’ai retrouvé avec bonheur Mia, Sara et Slow qui se trouvent dans le système de la tortue, dans la suite directe du tome précédent. Le traître a été démasqué et la question se pose : rester et explorer Tortue B ou repartir vers la terre ?

J’ai lu le tome 2 il y a quelques mois et j’avais peur d’être perdue, mais ça n’a pas été du tout le cas. En début de tome, il y a un résumé des deux précédents romans, ce qui est très appréciable. J’ai été charmée et embarquée par l’écriture de l’auteur, comme pour les autres tomes. J’ai plongé tête la première dans les Orcas avec les personnages, tremblant, réfléchissant et me questionnant à leurs côtés. Chaque personnage est bien décrit avec ses failles, ses faiblesses, son humanité. Nous nous attachons à tous, même ceux qui font ou ont fait d’énormes erreurs. 

L’histoire a pris une direction que je n’attendais pas. J’ai été un petit peu déçue sur le moment mais le déroulé de l’histoire m’a fait comprendre rapidement que c’était parfait comme ça. Pierre Raufast a l’art et la manière d’expliquer simplement des concepts assez pointus et j’ai adoré toutes les choses mises en place pour faire avancer l’histoire de manière compréhensible pour des novices.

C’était vraiment un roman de hard SF passionnant et une conclusion parfaite pour une trilogie qui vaut vraiment le détour ! Tous les fans de SF doivent lire la trilogie baryonique, c’est de la bombe !

Tricia et Ethan sont un couple de jeunes mariés qui cherchent une maison où s’établir pour fonder leur famille. Ils ont rendez-vous au fin fond de la campagne avec leur agent immobilier pour visiter un manoir alors qu’une tempête de neige s’abat sur eux. Bloqués dans le manoir qu’ils devaient visiter, seuls (l’agent immobilier leur ayant posé un lapin), ils se rendent bientôt compte que celui-ci appartenait jadis au docteur Hale, psychiatre renommée disparue voilà plusieurs années. Tricia trouve dans une pièce secrète les enregistrements audio des séances du docteur Hale avec ses patients. Désoeuvrée et mal à l’aise dans cette maison dans laquelle elle sent une présence, elle se met à écouter les cassettes jusque tard dans la nuit. Et petit à petit, elle se met à démêler les fils de la disparition du docteur Hale, jusqu’au dernier enregistrement. Mais à ce moment-là, il est trop tard pour s’enfuir…

Voici le pitch de “La psy” de Freida McFadden, l’autrice également de “La femme de ménage”. Autant j’avais été dubitative concernant ce dernier, autant j’ai adoré “La psy” ! L’autrice m’a complètement baladée d’un bout à l’autre du roman. Jamais je n’aurais compris seule tous les tenants et aboutissants alors que j’avais toutes les clés en main, disséminées petit à petit au fil du roman.

C’était génial ! J’ai complètement adhéré à ce huis clos glaçant, tremblant pour l’héroïne, suspectant tout le monde et personne à la fois. J’ai passé un très bon moment.

Comme pour la femme de ménage, l’autrice construit des personnages féminins forts, curieux et tétus mais aussi des personnages masculins à la fois fourbes et attachants. Elle réussit à les rendre vivants, de même que la maison qui est un personnage à part entière de cette histoire.

De nombreux flashbacks ponctuent ce roman, avec l’histoire du Dr Hale, 4 ans avant, pour comprendre ce qui a conduit à sa disparition. 

Evidemment, je n’ai pu m’empêcher de mettre le doigt sur de petites incohérences, mais sans gâcher pour autant ma lecture.

C’était vraiment passionnant, et je ne peux que vous encourager à lire ce thriller haletant et angoissant !

Miss Mildred Percy est une vieille fille d’une quarantaine d'années lorsque commence cette histoire. En cette année 1800 et des brouettes, elle vit aux crochets de sa sœur Diana depuis la mort de leur père. Elle n’a plus aucune ambition dans sa vie et élève les enfants de sa sœur tout en vivant dans une chambre à peine plus grande qu’un placard à balais. Bref, c’est pas la joie d’autant que Diana ne perd jamais une occasion pour la rabaisser. Mais un jour, une lettre arrive et Mildred apprend qu’elle a hérité de leur grand-oncle Forthright. Point d’argent au grand dam de Diana mais une grande malle avec tout un tas de pierres et de paperasses. Mildred, ravie, reçoit l’aide du pasteur, Mr Wiggan, pour répertorier tout ça, jusqu’au moment où une des pierres se révèle être un œuf et que celui-ci éclose pour laisser apparaître un… dragon !

Oh mais qu’est-ce que “Le petit guide de Miss Percy, ou comment élever un dragon britannique” de Quenby Olson était charmant !

L’écriture un peu désuète colle très bien à l’époque victorienne de ce roman. A cause de cela, la lecture est un peu laborieuse au début, n’ayant pas l’habitude de ce genre de plume, mais au final ça passe bien.

J’ai beaucoup aimé Mildred, vieille fille complètement effacée et écrasée par sa sœur. Elle n’a pas de vie à elle, elle endure les journées au fil de l’éducation des enfants de Diane. Au fur et à mesure de l’histoire, elle s’affirme et prend ses propres décisions. J’ai beaucoup aimé son évolution. Evidemment, Fitz, le dragon, est un personnage à part entière du roman. Il est adorable, farceur, affectueux, loyal. Tout ce qu’on n’imagine pas de la part d’un dragon, quoi !

Cette histoire de cozy fantasy est toute mignonne, avec un antagoniste méchant mais pas trop. C’est le genre de lecture doudou qui fait du bien, qui englobe dans une bulle de douceur et dont on n’a qu’une seule envie : qu’elle se prolonge ! Vivement le tome 2 qui devrait paraître début décembre et que je vais acquérir sans hésitation !

Dans les archipels-joyaux, les dragons existent. Ils ne sont pas faits de chair et de sang, mais sont mécaniques ou végétaux, dotés d’un cœur de tempête. Ils sont les protecteurs des îles, sauveteurs en mer, messagers... Clémence est dragonnière et avec son dragon Sème-le-vent, elle parcourt les mers jusqu’à ce qu’elle se fasse capturer par Akhan, un mercenaire à la tête d’une flotte d’invasion. Elle s’échappe mais son dragon est hélas abattu. Le temps du pacifisme est révolu. Tous les dragonniers et leurs dragons doivent se battre pour éviter l’invasion d’Akhan et de perdre leur liberté.

Ce roman c’est Coeur de Cyclone de R. Senelier. J’ai eu la chance de le recevoir en numérique grâce aux éditions Marathon et à Simplement Pro.

Ce tout petit roman de 230 pages en numérique m’a pris une éternité à lire. La plume  de l’auteur est extrêmement travaillée, précise et poétique. Peut-être au détriment de la fluidité. 

Mais l’histoire est passionnante et hyper originale. Dès le début de l’histoire, nous sommes dans le cadre de l’invasion d’une nation pacifiste par un mercenaire que rien n’arrête. Ce peuple, qui est dans l’entraide, dans la bienveillance, tombe de haut. Ce roman choral met en exergue de nombreux points de vue contraires selon le personnages que l’on suit dans un chapitre donné, avec des flash backs qui expliquent sa façon de penser et d’agir.

C’était vraiment super bien fait. On ne peut qu’être en empathie avec ce peuple qui n’a aucune expérience de la guerre, qui se retrouve dépassé par les évènements et par sa défaite annoncée et inévitable.

J’ai beaucoup aimé les différents personnages même si j’avais parfois du mal à me rappeler qui était qui. De plus, la plume étant ce qu’elle est, les phrases un peu complexes, j’ai survolé certains passages, n’en retenant que les mots essentiels.

Bref, malgré cette plume à laquelle il faut s’habituer, j’ai beaucoup aimé l’imagination et le déroulé de cette histoire. Un coup de coeur ? Non mais une excellente lecture, oui !