Un passé englouti - Ava Reid
Dans le pays du Llyr, Effy est une étudiante en architecture. Un jour, un concours est organisé pour restaurer le manoir de Myrddin, son auteur préféré, récemment décédé. Contre toute attente, Effy remporte ce concours et part à Saltney. Elle se rend compte alors que le manoir est décrépit et sur le point de s’effondrer dans la mer. Accueillie par le fils de Myrddin et par Preston, un étudiant en littérature, Effy est bientôt saisie par un sentiment de malaise qui ne la lâche pas. Preston lui annonce bientôt que pour lui Myrddin est un imposteur, il n’aurait jamais écrit le best seller “Angharad” qui parle d’une histoire d’amour avec le Roi des fées. Et si le roi des fées n'était pas qu’une histoire ? Et s’il poursuivait réellement Effy ?
Voici le pitch de départ de “Un passé englouti” de Ava Reid publié chez les éditions De Saxus.
J’ai lu ce roman sans déplaisir mais sans engouement non plus. L’univers est peu explicité et peu approfondi. L’histoire part dans tous les sens, l’héroïne revenant sans cesse d’un événement qui s’est passé avec un de ses professeurs à l’université. On se doute bien ce que c’est, hein ? Mais le sujet n’est pas assez approfondi ni assez clair pour être un avertissement ou une aide quelconque pour les jeunes qui liront ce livre. Tous les sujets abordés restent trop en surface pour être vraiment intéressants.
De plus, la traduction est plus que bancale. Par exemple, connaissez-vous le terme “inscrutable”, vous ? Moi non, et il revient plusieurs fois dans le roman. Il aurait pu aisément être remplacé par un terme plus commun, à mon avis.
L’ambiance de ce roman est malgré tout très bien faite, angoissante et malaisante à souhait. J’ai bien aimé le personnage de Preston. Le personnage d’Effy est très ambivalent, parfois super timide et parfois très “rentre dedans” et tête brûlée. Étrange. Je n’ai pas trop compris ce personnage.
Bref, un roman qui se lit mais qui ne va pas au fond des choses et qui est facilement oubliable. Dommage.