De nos jours. La révolution française n’a pas eu lieu. Louis XXI est au pouvoir. Rien n’a changé depuis le XVIIIe siècle, à part les avancées technologiques. La monarchie autoritaire s’assure néanmoins le soutien du peuple en mettant en avant son faste et sa  cour dans des émission de téléréalité. L’une d’elle “Noblesse oblige” est la favorite du public : Des jeunes filles du peuple sont sélectionnées pour y participer et rencontrer leur futur mari, un homme de la noblesse.

Cette année Gabrielle est sélectionnée. Mais cette dernière fait partie des antiroyalistes et va intégrer l’émission pour la dénoncer de l’intérieur. Elle va déchanter quand elle va apprendre que le fils du Roi participe cette année et découvrir les pratiques douteuses de celui-ci auprès des femmes… D’autant qu’il a l’air d’avoir jeté son dévolu sur elle…

Voici le pitch de “Noblesse Oblige” de Maiwenn Alix publié chez Slalom.

D’abord subjuguée par l’objet livre qui est sublime, j’ai été hypée par le résumé qui me promettait un bon moment de lecture.

Suis-je difficile à satisfaire en ce moment ? Mon senscritique est-il exacerbé ? Je ne saurais le dire, mais ce roman n’a pas été une franche réussite pour moi.

Sur le papier, il avait tout pour me plaire mais j’ai vu venir les différents rebondissements à des kilomètres. Je n’ai été surprise à aucun moment. J’avais envie de prendre Gabrielle en tête à tête et lui dire “Mais tu vois pas ça ? T’es aveugle, ma fille !” Bref ! Ce roman de moins de 400 pages m’a semblé long, il n’en finissait pas. Pourtant, il est bien écrit, il se lit bien, l’écriture est agréable.

Malgré tout je n’en retire qu’un profond sentiment de lassitude et d’envie d’en finir.

Dommage, peut-être n’était-ce pas le bon moment de le sortir ou alors il n’était juste pas fait pour moi parce que j'ai vu des avis super positifs sur ce roman !

Vous n’avez pas le moral ? Vous voulez un petit livre tout doudou qui va vous donner envie de vous rouler dans un plaid devant la cheminée ? Bougez pas, j’ai ce qu’il vous faut : la saga de romans de Nancy Warren - Le club des vampires tricoteurs ! C’est tout chou, un peu cozy fantasy, un peu cozy mystery. Que demander de plus ?

Moi, j’ai lu le tome 3 de cette saga, Potion et Croisillons.

Nous suivons toujours Lucy qui a repris la gestion de la boutique de tricot de sa grand-mère à la mort de cette dernière (dans le tome 1). Mais il y a 3 problèmes : 

1- Lucy ne sait pas tricoter

2- La grand mère de Lucy n’est pas morte mais est devenue un vampire

3- Le club de tricot des amis-vampires de mamie se réunit tous les jeudis dans la boutique.

Ah oui, et Lucy attire les ennuis comme un aimant depuis qu’elle s’est rendu compte qu’elle est une sorcière !

Dans ce tome, les parents de Lucy reviennent d’Egypte avec un cadeau empoisonné : un miroir maudit ! Youpi !

Un peu trop d’informations sans queue ni tête ? Je vous jure que c’est pas si farfelu quand on lit les livres !

Bref, ce roman c’est un bonbon qui se lit à toute vitesse pour mon plus grand plaisir. C’est tout chou avec des gentils super gentils, des vampires qui ne font pas peur (et qui tricotent des pulls à tomber par terre) et des méchants qu’on a du mal à craindre. Franchement, des fois, on a juste besoin de ça, non ?

En tout cas, moi, ça me fait du bien et il faut que je m’achète la suite ! 😀

Suite à un profond désaccord, l’Angleterre et la Lune n’entretiennent plus aucune relation. Jusqu’en cette année 1855 où la situation politique a changé et qu’un mariage est évoqué entre Nathaniel, lunaire, et Rebecca, anglaise. Nathaniel et sa soeur Shiva “descendent” donc pour rencontrer la promise et sa famille. Luke est le frère de Rebecca, c’est un espion de la couronne et un sacré libertin. Mais dès qu’il voit Shiva, son petit cœur fait boum ! Mais celle-ci a bien vite fait de le faire redescendre sur terre. L’ambiance est électrique et au cœur de Longdawn en effervescence, chacun va enquêter : Nathaniel et Shiva sur un voleur lunaire en fuite ; Luke sur… Nathaniel et Shiva, qui, il le sent (à juste titre) ont des secrets à cacher !

 Voici le pitch de “Magie et  sentiments : les secrets de Longdawn” d’Ariel Holz, que j’ai eu la chance de lire en audio grâce à Netgalley et VOolume.

Hum hum. C’était bien. Pas transcendant, mais juste bien.

L’univers est très survolé, l’intrigue étant concentrée sur la romance entre Luke et Shiva… en laquelle je n’ai pas cru. Les personnages sont très caricaturaux, leurs comportements très convenus. La romance sort de nulle part, Shiva étant réfractaire à la chose jusqu’au moment où elle ne l’est plus. Luke lui était antipathique, ne lui plaisait pas physiquement, et puis finalement…Souvent femme varie, parait-il !

Seul point positif : l’humour de l’auteur qui est noir à souhait et absolument délectable. J’ai retrouvé avec plaisir la plume d’Ariel Holzl qui m’avait tant plue dans les soeurs Carmines.

La narratrice a bien fait son travail sur les voix qui étaient bien reconnaissables entre elles ainsi que sur la narration en elle même qui retranscrivait bien l’humour et la drôlerie de certains textes.

Mais bon, si ça se laisse écouter, l’histoire ne va pas me laisser un souvenir impérissable. C’était mignonnet, sans plus.

Il parait qu’il y aura une suite. A voir si je peux l’écouter gratuitement, sinon, ce ne sera pas le regret de ma vie.

Futur proche. Le changement climatique a rendu la terre surchauffée. La technologie n’est plus. Plus d’internet, plus de satellites, plus… rien. Les vestiges technologiques sont conservés dans des forteresses. La société au sein de ces villes fortes est bien différente : un maître tout puissant, des Ardants au choix prostitués à tout faire, espions, tueurs à gages surentraînés. Quand la forteresse d’Albi tombe, une équipe de convoyeurs recueillent l’unique survivant, Endah. Mais qui est-il et quel est son but ?

Voici le pitch de départ de “Code Ardant” de Marge Nantel paru chez Mnémos. J’ai eu la chance de recevoir gratuitement l’ebook de la ME et j’ai pu le lire en LC grâce à l’organisation nickelle de @unpetitlecteurbreton. 

Ce roman est un ovni. J’ai passé 9 chapitres à me demander si je n’allais pas l’abandonner. En effet, nous suivons deux points de vue : celui d’Endah qui a une narration assez basique et celui de Sioux qui est beaucoup plus atypique. En effet, ces passages sont écrits comme si nous étions dans sa tête avec beaucoup d’argot et des tournures de phrases originales. J’ai eu du mal à m’y habituer.

Et puis, au 10ème chapitre, le déclic s’est fait, et j’ai été incapable de lâcher ce roman ! J’ai adoré l’histoire à la Mad Max de ces personnages qui sont bruts de décoffrage et pourtant qui s’aiment profondément. J’ai adoré les voir intégrer Endah à leur bande. La trope “found family” est ici bien présente et super bien faite. J’ai surkiffé suivre les relations de cette équipes. J’ai versé ma petite larme à certains moments, été atterrée par les rebondissements pas toujours positifs. J’ai fait de la moto solaire avec eux, j’ai souffert avec eux, je me suis battue à leurs côtés, j’ai trépigné d’impatience avec eux, j’ai pleuré avec eux, je les ai aimés… Je dois dire que ce qui m’a vraiment plu, ce n’est pas le fond de l’histoire, la quête principale (qu’on finit par oublier), mais plutôt les relations entre les personnages qui sont tellement approfondies qu’on finit par se ficher d’où on va, du moment où on y va avec eux.

C’est vraiment un immense coup de cœur que je ne peux que vous encourager à découvrir. Accrochez vous les premières pages, et ensuite… partez sur l’autoroute du bonheur avec Sioux, Endah, Souris et les autres ! Mais l’histoire n’est pas facile et blindez votre coeur, jusqu’à la toute fin du roman que vous quitterez un sourire aux lèvres.

Vous savez que j’adore les romans de Sunny Taj que j’ai la chance de recevoir gratuitement en numérique de la part de l’autrice. Aujourd’hui, je vous parle d’un tome 3 ! Il s’agit de “La sirène et le rebelle” qui fait partie de la saga “La guilde des Supras”. J’avais eu un coup de cœur pour le tome 1, j’avais moins adhéré au tome 2. Qu’en est-il de cette suite ?

D’abord un rappel du pitch de départ : Suite à la grande guerre entre les diverses communautés surnaturelles (vampires, djinns, sirènes, loups garous, sorciers), le monde a disparu englouti par les eaux, sauf l’Angleterre et l’Irlande rassemblées en une seule et même île renommée Celtika. Londres est divisée en High London et Low London par la tamise. High London est dirigée par les vampires, Low London par les loups garous. Les humains sont du bétail et de la main d’oeuvre.

Dans ce tome, nous suivons Ariel, une sirène, qui a été capturée par le dirigeant de Low London, le Grand Coesre, libérée par le scribe de ce dernier, Aidan qui est un simple humain. Suite aux événements du tome 2, une fuite s’impose pour ramener Ariel à l’océan. Mais ce n’est pas si facile, car cette dernière a été reniée par son ban.

Si ce tome n’a pas été un coup de cœur comme le premier, j’ai passé un extrêmement bon moment avec Ariel et Aidan. J’ai adoré l’évolution de la mentalité de la sirène qui, au départ, n’avait aucun respect pour les humains, et puis Aidan, par son ouverture d’esprit et son intelligence, a fini par la séduire. Bon, j’ai trouvé la romance un peu précipitée, mais ça ne m’a pas dérangée, vu le petit nombre de pages de ce roman.

J’ai beaucoup aimé les rebondissements de ce tome et le fait qu’on retrouve tous les personnages des autres romans. J’adore les voir tous interagir. Il ne faut pas prendre chaque roman de cette saga comme un one shot. Même si on suit un couple différent à chaque fois, chaque tome est la suite directe du précédent avec une continuité dans l’intrigue, assez complexe il faut l’avouer. Mais l’autrice met un résumé du tome précédent au début de chaque roman, ce qui est bienvenu.

Bref, une excellente saga que je ne peux que vous encourager à découvrir si la fantasy urbaine vous plait !

J’ai lu le tome 1 du palais des Automae de Nina Varela en lecture commune en janvier. Avec une autre participante, nous avons décidé de lire le tome 2 dans la foulée. C’était parti pour une LC du Coeur de Fer, toujours paru chez De Saxus.

Ce tome est la suite directe du premier. Nous suivons toujours Ayla et Crier qui ont été séparées par les récents événements Ayla décide de trouver refuge dans le reinaume de Varn, alors que Crier prépare son mariage dans le palais de son père à Rabu. Pourtant le destin va bientôt les remettre en présence l’une de l’autre.

Je n’en dis pas plus, afin de ne pas spoiler le tome 1. 

Mais je dois dire que ce tome 2 est bien meilleur que le précédent. L’action est menée tambour battant et les rebondissements sont légion. Je ne me suis pas ennuyée une minute et j’ai adoré chaque page. C’était une super conclusion à cette saga somme toute très intéressante et originale. J’ai beaucoup aimé Crier, comme dans le tome 1. C’est un personnage passionnant qui s’interroge beaucoup et évolue de manière positive. C’était un bonheur de la suivre dans ses aventures en solo, puis en duo avec Ayla. Cette dernière m’avait agacée dans le premier tome, mais elle s’améliore énormément dans cette histoire et évolue également. Elle se rend compte de son intolérance à l’égard de Crier et des automae en général, et s’amende auprès de Crier.

Je suis ravie d’avoir découvert cette saga. C’est une histoire assez dense dont il est facile d’oublier les tenants et les aboutissants. C’est pourquoi avoir enchaîné les tomes était une bonne idée. Merci à Yoko du compte @review.yagi.yoko pour cette LC !

En Grahenne, Sophie est une horlogère et une chronolangue. Non contente de réparer les horloges, elle leur parle aussi. Enfin à celles qui ont été enchantées pour avoir une conscience. Son père savait enchanter les horloges mais il n’a pas eu le temps de l’apprendre à Sophie, en effet, il est décédé dans un accident l’année précédente. Il manque énormément à celle-ci et elle a repris son ancien travail : prendre soin des horloges du palais royal. Elle essaie de le faire le plus discrètement possible mais un jour, Dimitri, le frère du roi, lui donne une étrange mission : réparer un engrange temps qui permet de voyager dans le temps. Mais Dimitri n’est pas ce qu’il parait, et il entraîne Sophie dans une aventure dans le passé qu’elle n’imaginait pas. Coincée 30 ans dans le passé, elle n’aura de cesse de retrouver son présent. Mais c’est moins facile qu’il ne semble…

Voici le pitch de départ de “L’engrange temps”, tome 1, de Neil Pfeiffer, paru chez les éditions Hachette. J’ai lu ce roman bien après la hype, et malgré tout, j’ai complètement surkiffé cette histoire.

Depuis toujours, je suis friande des histoires de voyage dans le temps, et celle-ci m’a emballée. J’ai adoré les aventures de Sophie. Je ne me suis pas ennuyée un seul moment. L’écriture de l’autrice, très fluide et agréable, m’a entraînée avec Sophie dans ce voyage surprenant. J’ai adoré l’univers, les personnages dont la personnalité est approfondie et qui évoluent avec le temps. L’histoire est pleine de rebondissements et de surprises. J’ai vraiment adoré, j’ai acheté d’emblée le tome 2 et j’espère le lire très vite.

Sophia est la nièce d’un parrain de la mafia de Boston. Malheureusement, être une femme dans ce milieu n’est pas facile et Sophia use de tous les stratagèmes pour survivre et se rendre “utile”, quitte à se dégouter elle même. Damir est un agent de la CIA. Surnommé le Nettoyeur, il est appelé quand il faut supprimer un chef de gang ou un trafiquant de drogue. Quand ces deux là se rencontrent à Guayaquil en Equateur, Damir est incapable de la tuer et Sophia y voit l’occasion de s’enfuir et commencer une nouvelle vie ailleurs.

Ce résumé est celui du 3e et dernier tome de Boston Mafia, Attraction létale, de Sunny Taj.

Waouh ce tome est une pépite, digne des meilleures romances à suspens. Et dire que j’ai adoré le tome 2, celui-ci le détrône largement ! Et pourtant, je détestais Sophia que nous avions découvert dans le 1er tome de la saga. Ici nous découvrons une femme forte, déterminée à survrivre dans ce monde d’hommes sans scrupules et qui utilisent les femmes comme des objets. Damir est un ex-enfant soldat qui en a vécu des vertes et des pas mûres. Ces deux-là n'avaient aucune raison de se rencontrer et encore moins de s’aimer. Et pourtant ça marche. On y croit.

L’histoire est menée tambour battant, sans fausse note ni temps mort. J’ai passé un super moment, à tel point que j’oubliais que je lisais. Je me suis retrouvée dans la jungle avec eux, et j’ai adoré ça !

J’ai vraiment adoré cette saga qui se bonifie au fur et à mesure des tomes ! Je ne peux que vous encourager à la découvrir !